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Après 10 jours de résidence avec ses musiciens, voici venu, pour Élise CARON, le moment de présenter ses nouvelles œuvres au public.

Elle au chant, au piano électrique et à la flûte, accompagnée de son pianiste habituel, Denis CHOUILLET et des renforts : Sylvain LEMÊTRE aux percussions ( batterie, congas, vibraphone et autres objets sonores ), Sylvain DANIEL à la basse et Adrien HAMEY au sax alto et bidouillages électroniques.

Elise Caron
Photo © Gala Colette / www.letriton.com

Au-delà de ses intrusions discrètes et passagères au sein de RIGOLUS (la mémorable soirée du Best Of ) ou du MÉGAOCTET, c’est une nouvelle aventure qui se profile avec un groupe à son service.

Qu’est-ce qui me frappe chez elle ?

Son talent incroyable à saisir le public, au sens physique du terme, à le tenir au chaud au creux de sa main. Force évocatrice d’un texte, interprétation prenante, trait d’humour ( j’aim’, j’aim’....àlalatête... ). Il se passe toujours quelque chose entre Élise CARON et son public.
On a devant nous non pas le mariage ( ça prendrait trop de temps ) mais le coït ininterrompu ( un seul set, rappel et plus si affinités ) de la poésie, de la mélodie, des arrangements jazzy-funky : de l’intelligence sensible, de la sensibilité intelligente, tout le contraire de la starac’onneries.

Elle semble avoir choisi une voie poétique très personnelle. Égoïstement, je rêve de l’entendre chanter des standards arrangés à la sauce d’aujourd’hui, accompagnée du Mégaoctet par exemple où elle pourrait laisser aller son groove, son swing et se ( nous ) déchirer grave !!
Mood Indigo avec Monniot ? Saint James Infirmary poussée par les souffleurs du Mégaoctet ? Strange fruit ? et tant d’autres...

Je rêve.


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