Michel Zenino Quartet

  • Christophe Monniot : saxophones
  • Emil Spanyi : piano
  • Michel Zenino : contrebasse
  • Tony Rabeson : batterie

> Le Crescent, Macon, 08 janvier 2011

A n’en pas douter, il y avait sur le papier un quartet exemplaire. A l’issue des deux sets, sous la voute du Crescent, la papier ne fut pas contredit. Que soient abordées ses compositions personnelles où les chansons françaises auxquelles il a consacré un excellent album, le contrebassiste marseillais au parcours imposant, excellemment accompagné, a donné plus que du son à ouïr aux spectateurs qui avaient empli le club. Le drive inflexible de Tony Rabeson, sa frappe tendue, la virtuosité choisie d’Emil Spanyi et l’inventivité trublionnaire de Christophe Monniot, n’y furent pas pour rien. Dans cet écrin, les lignes claires de Michel Zenino, son intrinsèque musicalité, se sont pleinement exprimées. L’ambiance était à la connivence, voire au compérage car les quatre musiciens se connaissent et savent s’écouter.

Michel Zenino
Macon, 08/01/2011

Ce n’était pas là une réunion de circonstance entre artistes de passage mais bien un quartet affinitaire, ce qui nous laisse dire encore une fois que, sur scène, rien ne vaut la cohésion, qu’elle soit musicale ou/et humaine. Certes, il faut bien que les musiciens se rencontrent et se découvrent un jour, et de préférence sur scène, mais il est pour nous nettement plus agréable d’avoir affaire à des compagnons d’armes plutôt qu’à des mercenaires. On voit bien assez de ces derniers dans les festivals estivaux pour ne pas les supporter en sus tout le long de l’année. Si donc il vous arrive de croiser une affiche avec le nom de Michel Zenino, laissez-vous tenter, vous aurez l’amour de la musique et l’humour en plus. Et si c’est au convivial Crescent de Mâcon, ce sera une raison supplémentaire de ne pas le rater.

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