À Paris, Le batteur-leader Daniel Humair présentait sa formation du moment (le quartet 2012 !) et son nouvel album... 1ère soirée.
Les 21 et 22 septembre 2012, le batteur-leader Daniel Humair était sur la scène de la Maison de la Poésie à Paris avec son quartet 2012. Il présentait la musique qui figure sur son nouvel album, "Sweet & Sour".
Les rédacteurs de CultureJazz.fr y étaient : Pierre Gros le 21 et Alain Gauthier le 22...
Une chronique de ces soirées en deux temps et trois mouvements !
HUMAIR – PARISIEN - REGARD - PEIRANI "Sweet & Sour"
Vendredi 21 Septembre à la Maison de la Poésie, Paris
Ah éternelle jeunesse, quand tu nous tiens !
Et ça n’est pas trois petits jeunots, forts coquins au demeurant qui vont nous empêcher de prendre notre pied surtout qu’en plus ils sont d’accord et qu’on arrive à faire à quatre une sacrée belle tambouille.
Le fossé des générations n’existe pas dans le jazz pour peu qu’on ouvre grand les oreilles et l’esprit. Alors on se lance dans des swings ravageurs. On reconnaît ce drumming si expressif aux balais et aux baguettes. On improvise sur des compositions, des musettes qui en disent long sur l’expérience (un euphémisme) et le savoir faire de Daniel Humair et ses acolytes. On farfouille les thèmes pour en tirer tout le suc possible. Jérôme Regard initie des pulses, Émile Parisien joue sa vie. C’est la première fois qu’il m’a été donné pour ma part, de voir et écouter "en vrai" Vincent Peirani. On peut dire que l’accordéon à un sacré bel avenir, comme vecteur musical à part entière, je veux dire sans souffrir d’une réputation qui l’expédie dans les clichés que l’on connaît, clichés qui ont, il faut bien le dire, du plomb dans l’aile depuis quelques temps.
Nous avons eu droit en cette soirée de présentation aux titres présents dans le dernier enregistrement de Daniel, Sweet & Sour mais aussi à quelques vieux thèmes des vieux copains, souvenir quand tu nous tiens...
Et c’est intéressant, une fois rentré chez soi de réécouter ce beau disque pour en apprécier les différences, les ressemblances.
Eh oui c’est ça, la musique improvisée, on remet le travail sur l’établi, un éternel recommencement, une éternelle jeunesse.
En début de prestation, Daniel nous dit « si on avait eu Lady Gaga avec nous, on aurait eu plus de monde », moi je dis c’est pas si grave (bien que) car de cette musique, de cette jeunesse j’en suis resté baba.
Daniel Humair : batterie / Émile Parisien : saxophones / Vincent Peirani : accordéon / Jérôme Regard : contrebasse
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