Un soir, quelque part à Paris ; rue claire obscure, XIème arrondissement.
Concert en appartement comme il y en existe parfois...
> Samedi 5 octobre 2013 Paris XIème chez Pauline & Nicolas
Un soir, quelque part à Paris ; rue claire obscure, XIème arrondissement.
Concert en appartement comme il y en existe parfois. _ De cette cour pavée, de cet escalier sombre, n’oublie pas que la ville lumière peut aussi drainer et cacher en son sein une sorte de spleen et de mélancolie quand ça lui chante.
Rappelle-toi…
Chansons teintée de blues, d’ailleurs, textes écrits au bout du crayon-âme. Mélodies suaves quand tu nous prends à la gorge, et les notes de guitares de Richard, brutes et saturées d’émotions, nous renvoient aux souvenirs.
Les mots, de Caroline nous parlent :
J’ai pris la route cette nuit
J’ai atteint, sans effort,
Le sentier dérobé du compte à rebours
Des années, des amours
(Véra Réva)
Enroulé autour de la guitare acérée de Richard, friand de notes et d’harmonies inhabituelles, le blues s’appelle aussi saudade, É pau, é pedra doux balancement du parlé brésilien d’Aguas De Março, belle ballade Véra Réva, Throw It Away poésie d’Abbey Lincoln que Caroline n’hésite pas à transgresser de belle manière en français, après tout on n’hésite pas à transgresser le français en anglais cela sans gêne, swing aux accents rauques de If 6 was 9 signé Jimmy Hendrix.
Du rouge du blanc du ti-punch, et nous voilà dehors dans la rue. Fuite des ombres et des lumières, nous longeons des grilles et des façades, des restaus glauques et infréquentables et pourtant fréquentés !?! Nous croisons des regards humides et torves, des ruelles sombres, un homme qui dort sur un banc, sentinelle de ses pensées.
Combien sont-ils le long des avenues-guirlandes, le long des quais, multitudes, inaccessibles, limpides et transparents ?
Nous attendons place Voltaire... que la pluie... que le métro
En tête, le blues profond, papillon de nuit, de Caroline Faber et de Richard Bonnet.
Still demanding inner-season chance
Though revival in my views
I’d like a land where the warmth leaves a place to
Perfect rain
(Perfect Rain)
Caroline Faber : chant & petites percussions / Richard Bonnet : Guitare 7 cordes, effets
Le répertoire :
Coloring The Cloud (Richard Bonnet/Caroline Faber) / Psychotik (Richard Bonnet/Caroline Faber) / Woman Of The Ghetto (Marlena Shaw, Robert Miller, Richard Evans) / Véra Réva (Richard Bonnet/Caroline Faber) / Aguas De Março (Antonio Carlos Jobim)/ Perfect Rain (Richard Bonnet/Caroline Faber) / If 6 Was 9 (Jimmy Henrdix) / Throw It Away (Abbey Lincoln, adaptation Caroline Faber) / J’en Sais Rien (Richard Bonnet)
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Merci à Pauline & Nicolas pour leur prestation impeccable !!!