Le Stan se rebâtit une histoire en éternels rebonds. 3O ans d’existence pour ce club situé dans le centre du Mans. Visite le 12 janvier 2007.
Le Stan se rebâtit une histoire en éternels rebonds. 3O ans d’existence pour ce club situé dans le centre du Mans. Visite le 12 janvier 2007.
Physionomiste discret à la porte pour un accès dans une salle d’un beau confort. Lumières douces où un rouge profond donne le ton.
Confort d’écoute aussi et nombreux coins et recoins permettent à chacun de trouver la bonne distance avec les artistes officiant sur un plateau vivement éclairé.
Les prix doux effacent les barrières , on apprécie les charmes de la province éternelle au Stan.
Le vendredi c’est jour de concert. Une semaine avant un rendez-vous new yorkais et une virée en guest au Danemark, Misja FitzGerald Michel et sa guitare Gibson ES 175 officient avec Manuel Marchès et Christophe Lavergne : contrebasse - batterie.
Invention, énergie, débauche de chorus virtuoses et toujours originaux, Misja donne trois sets de haute volée comme s’il était déjà sur la grande scène de la Knitting Factory de Manhattan. Ce qui frappe chez Misja c’est sa manière de projeter un répertoire de grands classiques, ceux aperçus dans ses disques, dans un au-delà du swing. A ce jeu Manuel Marchès et Christophe Lavergne sont les bons complices, musiciens jeunes et fort expérimentés, experts en coloris variés.
Le public apprécie la rareté car au Stan la qualité de la programmation cultive le versant traditionnel du jazz. Benoît Rivet lui donne maintenant de nouveaux horizons avec le référentiel Philippe Duchemin. Il conviendra d’être attentif à la venue d’aventureux dans ce bel endroit, connu pour l’instant des initiés à l’oreille fine.
Pragmatique, la direction de l’établissement favorise la musique vivante, mais à 2 H du matin le Stan se mute en dance floor. On comprend dès lors tout le sens de cet avertissement affiché dans un coin :
" Pour votre sécurité et celle des autres nous vous demandons de ne pas danser avec vos consommations ".
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