Michel Delorme réagit aux commentaires d’un lecteur agacé (ou d’une lectrice agacée). Une certaine façon de rappeler la fonction de la critique.
Merci au courageux signataire, mâle ou femelle, du commentaire concernant ma chronique du CD de Behia.
Ce commentaire n’aurait jamais dû paraître car la déontologie du site indique qu’aucun article ne doit être anonyme. Mais je suis heureux qu’il ait été inséré, même par erreur.
Que l’on me reproche mon enthousiasme dithyrambique, soit. Je suis comme ça !
Mais il faudrait savoir lire : j’ai écrit « Diva de la Côte d’ Azur ». Je n’ai pas parlé du reste de la planète. De plus, un critique local se doit d’encourager les artistes locaux.
Et curieusement, les critiques aussi chevronnés que sont Jacques Aboucaya, Michel Belin, Henri Marchal ont tous dit beaucoup de bien du disque, même s’ils n’ont pas été aussi laudatifs.
Quant à oser dire que l’amitié qui me lie à Behia m’aveugle, je m’inscris en faux contre cette assertion. J’ai aussi été un proche de John Coltrane et de Miles Davis et je le suis toujours de Carlos Santana ou de John McLaughlin. Ami, proche, signifie pour moi que l’on peut se téléphoner et se recevoir ad libitum.
La critique (de jazz éventuellement) est toujours mal perçue à cause du sens second du mot. On utilise maintenant plus volontiers « chroniqueur » et à ce sujet je vous renvoie au bulletin de Jacques Chesnel dans ces colonnes.
La part de sensibilité, d’intuition féminine, qui sommeille en tout homme, me fait subodorer que la dite insertion émane plutôt d’une dame. Elle est bien troussée, l’insertion pas la dame, et son style me conforte dans cette opinion.
Et s’il s’agissait d’une chanteuse jalouse ou frustrée ?
> Michel Delorme, meilleur chroniqueur de jazz de son quartier ( Maison fondée en 1960 )
Si vous en voulez encore, j’ai aussi :