Un choix de 17 disques divers arrivés, pour certains il y a quelques mois, pour d’autres il y a quelques jours, et méticuleusement placés dans un ordre très subjectif. Avertissement : il n’y a que du bon !


C’était en juillet 2009, au festival Jazz à Luz. Ce soir-là, le trio Marteau RougeJean-Marc Foussat (synthé VCS3), Jean-François Pauvros (guitares), Makoto Sato (batterie) – avaient invité le guitariste Haino Keiji. Dès le début du concert, une déferlante sonore emplissait l’espace et les oreilles des spectateurs, sans doute stupéfaits et hypnothisés par la puissance de la musique. L’auditeur du disque doit recevoir la même impression : parfois submergé par le cataclysme, il s’en sort toujours par de multiples ouvertures que lui offrent les musiciens. Alternant tempête et calme (relatif), grincements et finesses, interventions vocales et trouvailles instrumentales, la musique, extrêmement puissante, se construit comme une immense sculpture sonore mouvante qui entre en résonance avec les dimensions tant spatiales qu’intimes. Un concert d’une haute intensité. « Concert à Luz, 2009 » (CD Fou Records FR-CD 45 - fou.records.free.fr).OUI !

Et voici l’opus #5 d’Actuel Remix [1], le duo des Arfistes Xavier Garcia et Guy Villerd et leurs laptops : « un remix électro de thèmes lyriques baroques ». Une gageure. Haendel, Purcell, Vivaldi, Pergolèse ou Monteverdi allaient-ils finir noyés, passés à la moulinette et bouffés par l’électronique ? Ce serait faire peu de cas du talent et de l’intelligence des deux musiciens. Les airs (et paroles) originaux conservent leur charme, leur beauté et leur esprit. Pour preuve, deux remarquables chanteurs baroques, Yann Rolland et Virgile Ancely jouent le jeu et s’intègrent parfaitement dans les rythmes continus trafiqués. Ce disque est une véritable création ; un projet risqué et passionnant qui ne pourrait souffrir de la mondre “fausse note”, et a demandé un énorme travail. Amateurs de musique baroque (et de jazz !), laissez-vous entraîner tout au long de cette superbe relecture. « Orpheus Mix » (CD ARFI AM072 – www.arfi.org – distr. Les Allumés du Jazz et Inouïe Distribution). OUI !

Comme Jean-Marc Foussat, Xavier Garcia apporte la preuve, et ce depuis longtemps, qu’un manipulateur de machines électroniques peut parfaitement s’entendre avec des instruments acoustiques. Un exemple : cet autre duo avec cette fois le trompettiste (de Jéricho ?) Guillaume Grenard. Paru dans la collectiion Circuit Court de l’ARFI, “QuidQuid Latet Apparebit” est une évocation sonore insolite et surprenante sur une série de gravures tirées de « La Bible » illustrée par Gustave Doré. Un travail savant, complexe et résolument contemporain qui ne manque pas de majesté, aussi fouillé que les gravures, et qui a abouti à ce disque très intéressant et captivant. « QuidQuid Latet Apparebit ». (CD ARFI CC04 – www.arfi.org – distr. Les Allumés du Jazz).

Et voilà que s’avance, toute fumante, la nouvelle Marmite Infernale, sur un rythme typique qui en fait son parfum... Mais la “vieille Marmite” a bien changé depuis l’ouverture du couvercle il y a plus de 45 ans. Nouveaux ingrédients, nouveaux musiciens, Jean-Paul Autin (sopranino et flûtes) et Xavier Garcia (clavier, sampler) étant les seuls “rescapés” des années 80. L’instrumentation n’est plus celle d’un “plus ou moins” big band, et sur seize musiciens/vocalistes, il ne reste que cinq singuliers souffleurs : Guillaume Grenard (trompette, euphonium), Olivier Bost (trombone), les frères Clément (saxo alto, clarinette basse) et Félix Gibert (soubassophone), et Autin, un quintette qui “sonne” et joue de superbes arrangements. Et avec l’apparition du violon, du violoncelle, du vibraphone, et autres instruments et objets sonores, la palette devient un bouquet de couleurs. Et surtout, la voix – chant (beaucoup de textes écrits et trois vocalistes à plein temps : Antoine Läng, Marie Nachury et Damien Grange), diction, monologues, sketches, bruitages, harmonies et effets vocaux – prend de plus en plus d’importance. Trouvailles sonores innombrables, finesse, subtilité et puissance, occupation de l’espace, rythmes très marqués, effets théâtraux et autres folies collectives... il faudrait une page entière pour tenter de décrire tout ce qui s’offre à nos oreilles. Si « Les Plutériens » vous avaient un peu déroutés (voir De partout et d’ailleurs, 31/01/20), cette nouvelle réalisation, fruit d’un énorme travail, constitue, plus qu’une “nouvelle” Marmite, une nouvelle voie dans la création musicale contemporaine. Tout cela avec l’esprit ARFI, car la transmission a été faite.« Humeurs et Vacillements » (CD ARFI AM073 – www.arfi.org – distr. Les Allumés du Jazz et L’Autre Distribution). OUI !

Stéphane Berland (Ayler Records) et Noël Akchoté nous proposent une réalisation d’envergure : la musique composée par le guitariste pour le film « Loving Highsmith » de la réalisatrice suisse Eva Vitija consacré à la célèbre romancière américaine Patricia Highsmith Pour cette opération, le guitariste français a sollicité la participation de ses deux consœur et confrère Mary Halvorson et Bill Frisell, la première, avec qui il enregistre en duo en janvier 2020, le second, avec qui il enregistre “à distance” (chacun chez soi) en août 2020. L’organisation, sur deux CD, se présente comme suit – je simplifie – : treize pièces pour le film avec Mary Halvorson d’un côté, que complètent treize autres duos (originaux et quelques standards), onze (plus quatre alternates) avec Bill Frisell de l’autre, Akchoté seul complétant le second CD avec des morceaux enregistrés en novembre 2019), chacun des deux disques commençant et se terminant par des versions de Death is Only a Dream, sorte de country gospel.
Quelques remarques : le duo Akchoté-Halvorson est particulièrement soudé, on perçoit une véritable osmose entre les deux guitaristes aux sonorités voisines, assez sèches et métalliques. Le jeu complexe et inventif de Mary Halvorson, bien épaulé par Noël Akchoté, se love parfaitement dans une sorte de promenade paisible où la mélodie prime. Dans le bouquet varié qui suit, ils se lâchent un peu et prennent plus de libertés dans leurs improvisation.
De l’autre côté, les sonorités sont nettement différentes : le jeu de Bill Frisell est plus rond, plus résonnant, et le duo semble moins engagé. Si je pourrais émettre quelques menues réserves sur tel ou tel point, rien ne peut m’empêcher de recommander vivement cette ambitieuse réalisation qui mérite de faire date. « Loving Highsmith » (2CD Ayler Records AYL-CD-173-174 – www.ayler.com - distr. Orkhêstra). OUI !

À leurs cinq premières Séquences (voir Electro & Acoustic... 16/03/21), le duo Derviche en ajoute cinq autres du même acabit, la tension étant plus grande dans la mesure où elles s’enchaînent sans respiration. Là est la question : la respiration dans ce déboulé ininterrompu assourdissant. À eux deux, Éric Brochard (basse électrique) et Fabrice Favriou (batterie) font plus de tintoin que dix marteaux (rouges) réunis. Une machine infernale répétitive qui s’emballe hors de tout contrôle, sauf de celui des deux ouvriers à la manœuvre. D’aucuns trouveront ça insupportable, d’autres seront happés et fascinés par l’énorme volume sonore. Mais quelle énergie ! «  Murs absurdes » (Ayler Records AYLCD-172 – www.ayler.com - distr. Orkhêstra).

Dans un genre acoustique cette fois, le quartette Protocluster animé par Bertrand Denzler (saxo ténor), avec Pierre-Antoine Badaroux (saxo alto), Benjamin Dousteyssier (saxo basse) et Antonin Gerbal (drums) – trois saxes et une batterie ! - , propose lui aussi un certain nombre de séquences apparemment répétitives. En fait, tout s’articule et se construit autour de la batterie : des thèmes-riffs joués à l’unisson, qui ont parfois un petit air de jazz populaire rhythm and blues des années 40-50. Gros son râpeux du ténor, voix caverneuse obssessionnelle du saxo basse, le tout s’appuyant sur une partie de batterie phénoménale. Des formes apparemment simples pour un résultat tout-à-fait original, bien plus qu’il n’y paraît. Un disque (digital) épatant ! « Penrose  » (protocluster.bandcamp.com ). OUI !

Réuni par le pianiste et compositeur allemand Hans Lüdemann, le TransEuropeExpress Ensemble est un octette du tonnerre, rassemblant des musiciens des deux rives du Rhin.chevronnés et totalement impliqués : Yves Robert (trombone), Alexandra Grimal et Silke Eberhard (saxophones et clarinettes pour la seconde), Régis Huby (violon), Ronny Graupe (g), Sébastien Boisseau (contrebasse) et Dejan Terzic (batterie, percussions). En juillet 2019, ils se sont retrouvés au Budapest Music Center avec un invité de marque, le joueur de oud et de guembri marocain Majid Bekkas, déjà remarqué à son avantage dans le domaine du jazz créatif (avec Joachim Kühn par exemple). Comme quoi des traditions et cultures différentes peuvent se rencontrer, s’accorder et s’enrichir mutuellement. Ce disque en est un témoignage incontestable et réjouissant. Plusieurs compositions, notamment de Lüdemann et Bekkas, encadrent la suite On the Edjes 1 en cinq parties, l’ensemble formant une succession de sons, de rythmes, de couleurs et d’envolées solistes enthousiasmants. Ce disque est un grand bonheur. « On the Edges 1 » (CD BMC CD 292 – www.bmcrecords.hu – distr. Socadisc, www.ledisquaire.com). OUI !

Après un disque en piano solo, « Biographies », où René Bottlang jouait les musiques de Ralf Altrieth (voir Et pourtant ils tournent...” 11/11/21), puis un second disque en solo, « Buenos Aires », où le pianiste jouait ses propres œuvres (Appeal du disque décembre 2021), voici que les deux musiciens jouent cette fois ensemble les compositions de Bottlang, les trois disques pouvant constituer une sorte de trilogie (mais la boucle est-elle bouclée ?).
Dix-huit pièces, enregistrées à La Buissonne il y a un an, composent ce troisième CD – toujours joliment présenté. Si le jeu du pianiste, d’une rare plénitude, parvient encore à nous étonner par sa qualité, son inventivité, son haut degré de création, son incontestable et savante jazzité, son sens du chant, on découvrira avec grand plaisir la façon dont le saxophoniste (soprano et ténor) entre au cœur même de la musique, ne prenant jamais le dessus sans pour autant rester sur la réserve d’un accompagnateur. Il ne faut pas passer à côté de ce disque : du grand art qui nous touche au plus profond de nous-même. « Numbers » (CD meta087 – www.metarecords.de – distr. Socadisc). OUI !

Même s’il se pratique couramment, l’exercice du piano solo est un art difficile. Il arrive que l’on tricote dans le vide, ou bien qu’on s’allanguisse dans quelque post-romantisme ou néo-impressionnisme complaisant, les exemples pullulent. Bref, on en rajoute. Tel n’est pas le cas avec Christian Lavigne qui nous propose un récital de quatorze pièces dont douze personnelles, pensées et jouées avec autorité et retenue. Sa musique nous touche immédiatement ; les premières notes nous saisissent et l’attention ne faiblit plus jusqu’à la fin du disque.
Musicien occitan, le pianiste est actif depuis les années 70. Il a joué et/ou enregistré avec Jean-Marc Padovani, Henri Texier, Michel Marre, Archie Shepp, Doudou Gouirand et Don Cherry, Benat Achiary et bien d’autres... Son nouveau disque se retrouve donc “naturellement” dans le catalogue Vent du Sud dirigé par Denis Fournier. Musicien qui semble prendre son temps mais qui ne le perd pas, Christian Lavigne nous offre ici un disque superbe, sensible et profond. « Mountain Spirits » (CD Vent du Sud VDS 117 – www.head-records.com – distr. Les Allumés du Jazz).

Premier disque d’un trio dirigé par le batteur Jean-Baptiste Pinet, également compositeur de l’essentiel des pièces qui marquent un fort lien avec la nature et dont l’écriture, parfois complexe, fait ressortir la lisibilité. Dans ce disque d’un haut niveau, il est parfaitement épaulé par Robby Marshall (saxo ténor et clarinette basse) et Dexter Goldberg (piano). La musique, à la fois sensible et profonde, offre une véritable respiration à travers un chemin baigné d’une authentique poésie. En ces temps violents, une oasis de paix. À découvrir absolument, coup de cœur comme on dit. « Ancre » (CD We See Music Records WSMD014-22 – distr. Absilone / Believe) OUI !

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Un peu plus dans les marges que le précédent, le trio Songe, qui rassemble Étienne Lecomte (flûte et voix), Adrien Dennefeld (violoncelle) et Jean-Pierre Jullian (percussions), présente six compositions collectives et originales (jusqu’aux titres). Une originalité qui se manifestait déjà dans le Vrak’ Trio où nous avions découvert Lecomte (voir Vitrine de décembre 2008). La musique proposée, un peu crue et acide du fait de l’instrumentation, joue sur le souffle, les frottements, les frappes de toutes sortes du genre batterie de cuisine, et distille un univers sonore étrange et un peu chaotique pourtant bien inscrit dans l’espace sonore. Pour ceux qui aiment sortir des sentiers battus.« Songe » (Label Manivelle digital LM22-01– www.labelmanivelle.com).

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Je ne sais si les lions sont des animaux en voie de disparition mais ils clament haut et fort leur fierté. A Pride of Lions ! Quintette de jazz libre organisé en 2016, comprend les vieux lions Joe McPhee (saxos alto, soprano et trompette de poche) et Daunik Lazro (saxos ténor et baryton), fidèles complices depuis au moins 30 ans, et de (relativement) jeunes lionceaux : Joshua Abrams et Guillaume Séguron (contrebasses) et Chad Taylor, le partenaire de James Brandon Lewis (batterie). Après avoir tourné aux États-Unis et en France, ils étaient, en août 2018, au Jazz festival de Saalfelden (Autriche) où leur concert a été enregistré. Une longue “question sans réponse” se présente comme une suite improvisée comprenant une grande variété de climats permettant des combinaisons instrumentales diverses, et où chaque membre du groupe dispose de larges espaces. Une stimulante partie rythmée centrale est colorée par le guembri et le mbira. Une “réponse sans question”, beaucoup plus courte, en est un prolongement – contradictoire ? – dans lequel s’intègre une évocation du Spirits d’Albert Ayler, suivie d’un beau duo entre les deux saxophonistes. Enfin, une partie free dense et enlevée s’intitule Enough ! Conclusion d’un concert ovationné. Les musiques sans âge ne se démodent pas. Un très beau disque. « No Questions – No Answers » (CD RogueArt ROG-0117 – www.rogueart.com).

Musicien héritier de la grande tradition du jazz, Jeremy Pelt est l’un des grands trompettistes afro-américains actuels. Né en 1976, il occupe le devant de la scène depuis plus de vingt ans et a enregistré une quantité de disques sous son nom et avec des gens comme Vincent Herring, Wayne Shorter, Lonnie Plaxico, Ralph Peterson Jr, Gerald Cleaver, Al Foster, Louis Hayes... en fait pas mal de batteurs. C’est dire si ses compétences et sa versatilité sont prisées : articulation précise, justesse et qualité de la note, son plein et chaleureux, attaque nette et puissante. Jeremy Palt dirige un quintette “mainstream moderne” à sa mesure, Chien Chien Lu (vibraphone), Victor Gould (piano et Fender Rhodes), Vicente Archer (contrebasse et basse électrique), Allan Mednard (batterie) auxquels s’ajoutent deux invités. Ce disque composé de dix thèmes originaux, confirme le musicien comme étant l’un des flambeaux et des garants actifs du jazz afro-américain dans toute son essence. « Soundtrack » (CD HighNote HCD 7346 – www.jazzdepot.com – distr. Socadisc).

La saxophoniste (ténor-alto-soprano) et flûtiste Claire Michael se revendique coltranienne – c’est courant – mais ne se perd pas dans des sphères inaccessibles. Elle en conserve l’essence et bâtit sa propre musique. Parfaite instrumentiste sur tous ses instruments (elle chante également), elle pose ses notes, joue avec une articulation franche et possède un son plein et généreux. Musicienne éclectique, sur les routes depuis vingt ans, elle a enregistré et joué avec Didier Lockwood, Dave Liebman, MC Solaar, Richard Bohringer... et Raul de Souza qui joue les dernières notes de sa vie dans L’Instant du Bonheur, dernière plage de ce disque ouvert et bien construit qui comprend une majorité de compositions originales. Et puis il y a A Love Supreme ! Le risque était grand mais ce morceau de simplement 7 minutes, sur un fond d’orgue de son pianiste Jean-Michel Vallet, est une réussite. Un traitement original parfaitement dans l’esprit. « Mystical Way » (CD Blue Touch BT00316L – UVM Distribution).

La réception de ce disque me donne l’occasion d’avoir quelques nouvelles des Pays-Bas et de la jeune génération, sans doute plus sage que leurs icônoclastes aînés. Cet Indercurrent Orchestra, dirigé par le saxophoniste-clarinettiste Iman Spaargaren joue une musique “de notre temps” mais n’a pas perdu, au travers d’arrangements très fins et de belles combinaisons instrumentales joués posément (sans violence !), cet esprit hollandais qui nous réjouit dès l’introduction du premier thème, et ce brin d’humour que l’on perçoit en filigrane. L’organisation du sextette et la clarté de l’exécution donnent toute leur place aux excellents musiciens : Gérard Kleijn (trompette, bugle), Annie Tangberg (violoncelle), le duo Guillermo Celano (guitare) et Marcos Baggiani (batterie) dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises dans ces colonnes, et celui qui fait le lien entre les générations, le tromboniste Joost Buis et ses interventions libres. Ce qui fait que ce disque très varié maintient l’attention, la curiosité et le plaisir de la première à la dernière note. « Everything Seems Different » (CD ZenneZ Records). www.imanspaargaren.nl

Enfin, je m’en voudrais de manquer d’offrir un nouveau bref éclairage sur « Free Jazz for the People ! » par le Healing Orchestra dirigé par le pianiste Paul Wacrenier, formidable ensemble de 12 musiciens + Sylvain Kassap (clarinettes) en invité. Yves Dorison vous en a dit tout le bien qu’il en pensait dans sa rubrique « Surtout ne pas choisir » du 2 février dernier, auquel je souscris totalement et renvoie illico le lecteur qui aurait pu être distrait. (2CD Le Fondeur de Son 011 – www.lefondeurdeson.fr). Sans oublier ceux édités naguère par notre regretté ami Gérard Terronès (Hôte Marge 09 et 13).OUI !

[1le N°4, un ciné-concert Buster Keaton (Steamboat Bill Jr) n’a pas été édité.