Chaque été le New Morning, géré par une équipe exclusivement féminine, propose une sorte de festival dans les festivals en mode convivial. La venue prochaine pour quatre sessions de l’iconique Meshell Ndegeocello confirme la place unique de cette salle.
Festival All Stars New Morning Paris, 03 juillet 2024
Monty Alexander : piano
Luke Sellick : contrebasse
Jason Brown : batterie
À l’affiche ce mercredi de juillet, le trio de Monty Alexander, deux sets archi complets traduisent l’attachement récirproque du public et du pianiste pour cette célébration. C’en est une.
D’emblée Monty Alexander semble remonter le temps, celui du style « middle jazz » comme on aimait à qualifier ce swing à la fois naturel et traditionnel plébiscité ce soir par le public officiant instantanément en clapping. Tout au long du set des époques défilent, le pianiste Jamaïcain égrène moult épisodes de son épopée musicale où ska, funk, de fameux standards jalonnent ses univers de coeur.
Monty Alexander déclame « Love is the key ! »
L’intimité, la connivence prévalent au New Morning, lié à une foule de souvenirs pour Monty, remontant aux premières années de la salle des Petites Écuries. Évocation de ses illustres partenaires Milt Jackson, Kenny Clarke, … confidences affectueuses.
Au final, le natif de Kingston en oublierait presque de faire état de son actualité, l’album « D-Day » publié par le label PeeWee du plus sympathique des géants de la production, Vincent Mahey chaleureusement remercié par Monty Alexander qui vient de fêter récemment les 80 ans de sa naissance survenue un certain mardi 6 juin 1944.
Le trio de l’enregistrement fonctionne à merveille.
20h45 un break s’impose avant le second show, les fans d’une longue fidélité sont gratifiés de quelques dédicaces du maestro en pleine forme.