Patrice et Louis Caratini font revivre sur scène le Jazz du début des années 60 à partir de photos prises par Pannonica, "NICA" de Koenigswarter.
NICA’S DREAM, un projet monté par Patrice Caratini, contrebassiste et chef d’orchestre et Louis Caratini, son fils, metteur en scène mais aussi artiste pluri-disciplinaire .
Nica... comme Pannonica... De Koenigswarter, issue de la branche anglaise de la famille Rothschild, qui consacra sa vie au jazz, et aux jazzmen, les accueillant dans sa maison pour répéter ou se détendre. On sait que, malade et refusant de se faire hospitaliser, Charlie Parker préféra finir sa vie chez elle...
Une trentaine de compositions lui ont été dédiées, comme Pannonica de Thelonious Monk et Nica’s dream d’Horace Silver qui donne le titre à ce spectacle. Quel destin extraordinaire...
Souvenez-vous de ce livre paru en 2006 "Les musiciens de jazz et leurs trois voeux" (Lire la chronique de Jacques Chesnel en décembre 2006) rassemblant les photos de nombreux musiciens au début des années 60 que Nica avait prises, en leur posant la question : "Si on t’accordait trois souhaits qui devaient se réaliser sur le champ, que souhaiterais-tu ?". Miles David n’en formule qu’un, glaçant, et qui dit tout de la condition des jazzmen noirs : "Être blanc". D’autres disent qu’ils voudraient être riches et généreux comme elle.
Leurs réponses forment ce formidable livre, témoignage vivant et poignant du jazz de cette époque, que Patrice et Louis Caratini proposent de refaire vivre sur scène, avec :
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