Retour sur la 26ème édition du D’jazz Nevers Festival, avec la troisième et dernière partie des carnets du festival que vous proposait cette année CultureJazz.fr...
Retour sur la 26ème édition du D’jazz Nevers Festival, avec la troisième et dernière partie des carnets du festival que vous proposait cette année culturejazz.fr...
Sommaire :
La 26ème édition du D’jazz Nevers Festival se poursuivait le mercredi 14 novembre avec le duo formé par le violoncelliste Vincent Courtois et le comédien Pierre Baux. Ce spectacle intitulé « L’Amérique » a été conçu à partir de textes de Raymond Carver, un maître de la nouvelle habile à rendre palpable le quotidien de la vie américaine, ses paysages et ses personnages. Il en résulte une osmose singulière entre la récitation de cet excellent comédien et les commentaires du musicien virtuose au discours très personnel et intense, qui témoigne de sa grande culture musicale, le tout illustré d’une photographie de Gregory Crewdson explorée dans ses moindres détails. La force des histoires et des évocations musicales proposées en font un événement inoubliable qui illustre très bien le travail de rencontres entre des musiciens « de jazz » et le théâtre.
Les créations inédites ont aussi une place dans la programmation, avec le trio « Birds of Paradise » d’Olivier Py, qui s’inspire des relevés des chants d’oiseaux d’Olivier Messiaen pour certaines parts essentielles de son œuvre. Ce saxophoniste révélé dans les principaux groupes de la nébuleuse Chief Inspector (Quinte et Sens, Dr Knock, Caroline) est accompagné de deux complices de longue date (Jean-Philippe Morel à la contrebasse et Franck Vaillant à la batterie), qui figurent parmi les solistes les plus intéressants du moment. Ils se sont faits remarquer sur les scènes françaises dans les années 2000, notamment par leurs discours très personnels. Olivier Py a trouvé dans les chants d’oiseaux une source d’inspiration remarquable, originale et très créative pour les improvisations du trio. Il multiplie les approches musicales en travaillant sur le timbre, le rythme, l’harmonie et les sons. Cette musique fraîche, joyeuse, inventive et toujours surprenante nous apporte une excellente leçon de liberté.
Le festival s’efforce chaque année de proposer des ponts entre les formes classiques ou plus contemporaines du jazz et d’autres musiques. La soirée du 14 novembre était une excellente occasion pour découvrir les passerelles possibles entre le jazz illustré par d’éminents solistes européens et les musiques du monde. En première partie, nous découvrions le trio collectif formé par Ernst Reijseger (violoncelle), Harmen Fraanje (piano) et Mola Sylla (chant, xalam, m’bira). Ce trio joue de toutes les traditions : ethniques, jazzistiques ou classiques. Cette formation de chambre à l’instrumentation singulière propose une musique proche de la danse, du chant pur et nous plonge dans un voyage aux maintes escales dont on revient enchanté. On y découvre un savant mélange de genres bien dosé aux multiples couleurs instrumentales sans cliché apparent. On redécouvre la virtuosité de Reijseger sur son violoncelle à cinq cordes. Il avait laissé de bons souvenirs au public en 2010 avec le trio Reijseger/Biondini/Godard.
En deuxième partie, le festival accueillait pour la quatrième fois dans son histoire le pianiste allemand Joachim Kühn, l’une des figures les plus importantes du free jazz européen, plus largement présenté comme un pianiste essentiel de l’histoire du jazz contemporain. Ce génie du jazz a fait les beaux soirs du festival aux côtés de Jean-François Jenny-Clark, Daniel Humair et Michel Portal. Son parcours a démontré une attache profonde dans l’interprétation de plusieurs styles : du free jazz d’Ornette Coleman au jazz rock en passant par la modernité de ses propres compositions et la relecture des partitions de Bach. Depuis le nouveau millénaire, le pianiste s’est d’avantage ouvert aux musiques du monde, aux côtés de Rabih Abou-Khalil et de son trio partagé avec le marocain Majid Bekkas (voix, guembri) et l’espagnol Ramon Lopez (batterie, percussions). Kühn reste fidèle à son phrasé très personnel, ses accords plaqués très caractéristiques, ses déferlements de notes à profusion, son touché des plus énergiques, qui rendent son style reconnaissable parmi ceux de tous les pianistes du monde.
Ramon Lopez l’accompagne à merveille avec son style également unique, plus proche d’un batteur coloriste aux effets surprenants et inattendus que d’un simple rythmicien.
Majid Bekkas apporte le côté traditionnel de cette musique émouvante et riche de propos.
La rencontre de ces trois grands solistes est remarquable. Elle nous prouve la grande ouverture dont ils disposent, laissant derrière eux le moindre soupçon d’identification immédiate des styles musicaux qu’ils défendent. L’essentiel étant de faire la musique qui les inspire sur le moment présent.
Le festival aime accueillir chaque année des solos, qui permettent de mettre en valeur des musiciens et des instruments dont les qualités ne sont pas forcément nettement perceptibles dans des formations aux effectifs plus importants. Parmi les belles découvertes de cette édition, on distingue l’accordéoniste Vincent Peirani, un virtuose de l’instrument particulièrement demandé sur la scène française (Daniel Humair, Youn Sun Nah, La Campagnie des Musiques à Ouïr...). Sur son clavier à bretelles qu’il qualifie d’« orchestre à lui tout seul », Vincent Peirani nous présente une musique parsemée d’influences, pleine d’imprévus et d’audace, qui prouve que l’accordéon est un instrument sans frontières musicales. Peirani a su démontré son utilité dans les registres de la musique contemporaine, du jazz, du classique, des musiques du monde... Le public sorti enchanté de cette prestation épatante qui, comme beaucoup de concerts solos entendus dans la cave du Pac des Ouches, renferme de belles surprises, comme celle du thème final qui mêle deux valses musettes.
Le D’jazz Nevers Festival est l’occasion de découvrir régulièrement des grandes formations de la scène française, qui pour la plupart du temps sont membres de l’association Grands Formats et n’ont pas forcément l’opportunité d’être programmées dans de petits lieux. En fin d’après-midi, direction l’auditorium Jean-Jaurès pour entendre le groupe Ping Machine. Au programme, le répertoire « Des Trucs Pareils » (leur dernier disque) et des nouvelles compositions non enregistrées mais très prometteuses, toutes de la plume de Frédéric Maurin. Son univers personnel est intensément riche. On y retrouve des influences lointaines de Zappa, Mingus, Ligeti... Sa musique est jouée avec excellence par des solistes qui ont pleinement la place de s’exprimer parce que Frédéric Maurin sait s’entourer de musiciens discrets mais particulièrement talentueux (Julien Soro, Bastien Ballaz, Rafaël Koerner, Jean-Michel Couchet, Andrew Crocker, Didier Havet...). Le nom de son orchestre s’inscrit désormais dans l’histoire des grandes formations de jazz en France. Le résultat est époustouflant, unique et enthousiasmant. A voir absolument sur scène.
Autre bel exemple de grande formation française : la Grande Campagnie des Musiques à Ouïr pour le programme « Duke & Thelonious », dirigé par le batteur Denis Charolles. Après s’être inspiré de l’univers de Georges Brassens dans le spectacle mémorable Les Etrangers Familiers, l’esprit curieux et déjanté de Charolles s’attaque à deux monuments du jazz qui ont marqué son histoire et qui ont souvent suscité l’intérêt des grandes formations : Duke Ellington et Thelonious Monk. On apprécie une musique inspirée de grands standards (In a Sentimental Mood, Prelude to a Kiss, Take the a Train, Blue Monk, Epistrophy...), réarrangée pour l’occasion en y apportent beaucoup de nouveautés, de passages surprenants, parfois en décalage avec la version d’origine, tout en la respectant, qui donne au répertoire un côté festif, dansant et joyeux où le swing demeure et les artifices de formes ne font pas défaut. Pour que ce programme prenne encore plus d’intérêt dans son exécution qui semble délicate, notamment sur les aspects rythmiques, Denis Charolles s’entoure d’une fine équipe dont les membres ont tous une forte personnalité musicale : Gueorgui Kornazov, Didier Ithursarry (un autre accordéoniste très demandé dans les grandes formations), Hugues Mayot, Aymeric Avice, Raphaël Quenehen... Un très bel exemple de grande formation qui allie avec merveille hommage et créativité.
En deuxième partie de soirée, un trio piano-contrebasse-batterie parmi les plus prisés de la scène mondiale actuelle, composé du pianiste américain Vijay Iyer à l’univers très personnel, pour la musique de son dernier disque « Accelerando », paru chez ACT en 2012, accompagné de Stephan Crump (contrebasse) et Marcus Gilmore (batterie), que l’on avait pu apprécier lors d’une édition précédente aux côtés de Steve Coleman. Si la formule de ce trio reste classique, le pianiste new yorkais d’origine indienne nous prouve parfaitement son indépendance à plusieurs niveaux : rythmique, polyphonique, harmonique et d’écoute. La musique du trio, poussée à l’extrême cache des lignes mélodiques sous des couches polyphoniques et polyrythmiques complexes, qui apportent une certaine forme d’énergie à ce jazz contemporain assez atypique qui suscite la curiosité de nombreux fans des différentes ramifications du mouvement M-Base de Steve Coleman, que les membres du trio ont beaucoup écouté. Ce concert nous prouve que les trios de cette forme instrumentale sont capables de beaucoup, et surtout de présenter une musique différente d’une formation à l’autre.
Pour cette 26ème édition, on ne peut pas dire que les pianistes auront été écartés ou peu représentés : Fredéric Nardin, Joachim Kühn, Vijay Iyer, Hans Lüdemann, Harmen Fraanje, Roberto Fonseca et bien sûr Dan Tepfer. Ce dernier présentait son solo intitulé « Goldberg Variations / Variations » où il occupe à la fois la place d’interprète, de compositeur de l’instant et d’improvisateur à partir des variations de Bach. Cet ancien élève de Fred Hersch (entendu l’an passé à Nevers) et de la célèbre école classique New-Englang Conservatory of Music nous livre un solo intense de propos, de sensibilité et de virtuosité. Le public est ému de la prestation : de longs applaudissements suivent le concert avec deux rappels dont une chanson de Jacques Brel (Le Plat Pays) revue à la sauce Tepfer. On savait que l’univers de Bach avait inspiré bon nombre de jazzmen (des pianistes Jacques Loussier, Edouard Ferlet, Joachim Kühn mais aussi Raphaël Imbert, Richard Galliano...) mais Dan Tepfer propose bien autre chose de tout cela, en s’appropriant les partitions d’origine pour nous offrir sa version personnelle très originale dans laquelle on entend son expérience de la musique classique en plus de celle de jazzman. Le résultat est époustouflant sur scène comme sur disque.
Autre pianiste, cette-fois ci allemand : Hans Lüdemann accueilli avec le trio « Rooms » partagé avec le contrebassiste français Sébastien Boisseau (déjà entendu à Nevers en sideman aux côtés de Daniel Humair, Alban Darche, Jean-Marc Foltz) et le batteur serbe Dejan Terzic. On reconnaît le défi que suppose la programmation d’un trio de cette forme dans le cadre d’un festival de jazz, lorsqu’on connaît toutes les réussites des trios de piano dans l’histoire du jazz. Il faut donc avoir quelque chose de fort à dire pour se différencier des autres. Ce trio n’échappe pas à cela, notamment par l’utilisation d’un piano virtuel (matérialisé par un clavier). Cette extension de l’instrument acoustique confère une couleur particulière et inhabituelle à la formation, qui me laisse assez perplexe, car la justesse des notes est totalement remise en cause. On va être franc : ça sonne faux et c’est fait exprès. Le résultat peut sembler choquant, sans doute par manque d’habitude alors que le concert débutait avec un thème qui nous rappelait l’univers du trio d’Esbjorn Svensson. On aurait pu se dire : « chouette un trio à la même esthétique, mais finalement, non pas vraiment... ». Bref, il faut aimer et apparemment le public apprécie ce trio qui confronte les sons acoustiques et virtuels.
La soirée du vendredi confronte la tradition et la modernité du jazz avec le trio Yes Ornette ! du contrebassiste Jean-Paul Celea, accompagné de deux représentants particulièrement intéressants de la scène européenne : le batteur autrichien Wolfgang Reisinger (entendu aux côtés de Dave Liebman en 1998) et le saxophoniste soprano Émile Parisien (l’une des révélations du jazz français dont on ne cesse de gratifier la virtuosité dans le presse). Le contrebassiste apprécié de nombreuses fois à Nevers dans les formations de Daniel Humair, Dave Liebman, John Surman, François Couturier (le célèbre quintet historique « Passaggio ») et Joachim Kühn sait donc s’entourer de fortes personnalités musicales. Pour cette création inspirée de thèmes d’Ornette Coleman, que le contrebassiste avoue avoir découvert grâce à sa collaboration avec Joachim Kühn, le trio a démontré une capacité à se réapproprier une musique délicate d’écoute et d’interprétation en la transformant selon leur ressenti et surtout leur très grande sensibilité musicale. On retrouve la précision rythmique du batteur, le son élégant du contrebassiste, les envolées lyriques du saxophoniste... Les solistes s’investissent collectivement pour nous offrir une musique chargée d’émotion, extrêmement subtile et précise dans l’exécution des thèmes et le développement des improvisations. L’un des plus beaux moments de ce festival, qui démontre qu’il est tout à fait possible de proposer un jazz créatif inspiré d’une légende du jazz sans se perdre dans les travers de la modernité.
La soirée se poursuit avec le talentueux Ravi Coltrane, fils de l’immense John Coltrane, sans pour autant jouer la musique de son père qui en a inspiré plus d’un dans le monde du jazz. Ce saxophoniste américain, très attendu du public, ancien compagnon de route du célèbre Jazz Machine d’Elvin Jones et des Five Elements de Steve Coleman livre avec ce nouveau quartet d’une énergie redoutable un jazz aux accents bop, particulièrement ouvert et moderne, dans lequel il excelle par sa grande technicité et l’accompagnement soigné de sa rythmique, privilégiant l’unité de son du groupe à la performance individuelle. La musique n’a rien de comparable à celle de John Coltrane puisqu’il s’agit majoritairement de compositions personnelles des membres du quartet. Néanmoins, elle illustre le saxophoniste comme l’une des figures les plus intéressantes de la scène américaine. Son intérêt porté à différents courants musicaux dans son parcours n’y est certainement pas pour rien.
La 26ème édition du festival de jazz de Nevers s’est achevée le samedi 17 novembre dernier, après une semaine riche d’événements culturels au sens large. Lors de cette journée de clôture, le public a pu découvrir le nouveau spectacle « A la vie la mort » de l’ARFI (Association à la Recherche d’un Folklore Imaginaire, qui a présenté de nombreux projets durant toute l’histoire du festival), sorte de tableau concert d’après le « Triomphe de la Mort » de Pieter Bruegel. Les musiciens ont éclairé musicalement ce tableau foisonnant dont chaque détail recouvre une richesse insoupçonnée, sous l’œil et les oreilles attentives des auditeurs venus nombreux à la salle Lauberty de la Maison de la Culture, qui ont offert aux musiciens des applaudissements à profusion. On souligne le rapport étroit entre l’image et la musique, qui parfois s’inspire de thèmes baroques joués de façon très soignée par Jean Méreu (trompette), Jean Aussanaire (saxophone soprano), Laurence Bourdin (vielle à roue) et Bernard Santacruz (contrebasse). Ce spectacle n’aurait pas le même intérêt sans l’assistance de la conception vidéographique de Jérôme Lopez et la scénographie et mise en lumières de Christophe Schaeffer. On sort ému de cette expérience sensorielle inédite et inoubliable qui nous prouve que des projets alliant plusieurs formes d’arts peuvent renfermer un grand intérêt musical et satisfaire de nombreux auditeurs.
En milieu d’après-midi, une autre création musique et image, cette fois-ci à partir des photographies d’Alexandra Novosseloff intitulée « The World Is Too Small For Walls » associait dans un duo inédit le clarinettiste fidèle Sylvain Kassap au contrebassiste Bruno Chevillon (les deux improvisateurs ont été présents à plusieurs éditions, dont la première ensembles dans l’octet Saxifrages de Kassap en 1986). Ils improvisent à partir de magnifiques photos de murs prises à travers le monde, répertoriées par thématiques. Le concert était précédé d’une conférence sur la problématique des murs entre les hommes animée par la géopoliticienne Alexandra Novosseloff. On y apprend la définition épidémiologique d’un mur, des conséquences géopolitiques de l’existence de ces séparations physiques dans le monde, de leurs impacts sur le plan économique, social... Une exposition de photos illustrait ce concert pendant toute la semaine du festival. Un pot de clôture ainsi que la signature de l’ouvrage ont ponctué cet événement marquant de cette édition.
Pour conclure ce 26ème festival, la grande scène de la Maison de la Culture accueillait en soirée l’hommage respectueux « Complete Communion to Don Cherry » du batteur Aldo Romano l’associant au contrebassiste Henri Texier. Les deux musiciens ont accompagné ensemble le trompettiste Don Cherry dans les années 1960, considéré comme un musicien central du free jazz, à la fois pour son œuvre personnelle et pour sa collaboration avec Ornette Coleman. Ils s’associent à des musiciens prodiges de la nouvelle génération européenne : Géraldine Laurent et Fabrizio Bosso, lequel avait épaté le public lors de la clôture d’une édition avec le quartet de Stefano di Battista. On retrouve lé côté « défricheur de nouveaux talents » d’Aldo Romano, déjà constaté dans certains de ses projets qui ont fait les beaux soirs de l’histoire du festival (quintet « Because of Bechet », quintet « Intervista », l’« Italian » quartet). Les deux souffrants impressionnent par leur énergie enthousiaste. Aldo Romano s’est attaché à restituer la fraîcheur exquise des mélodies de Don Cherry tout en laissant la place aux improvisations délirantes de chacun, particulièrement attentifs à respecter la musique d’origine.
En deuxième partie, le pianiste et chanteur Roberto Fonseca a offert un final haut en couleurs et très énergique, ne renonçant pas à ses racines cubaines pour proposer un jazz latin résolument percussif et moderne (notamment par l’apport de son jeu très rythmique et le travail du son sur ses claviers modernes), à la fois puissant et sensible, nourrie de nombreuses influences métissées et libéré d’étiquettes. Fonseca a un savant talent pour créer son propre univers sans renier aux sources ayant nourri son pays natal : celles des influences africaines et du jazz au sens large. Un vrai feu d’artifice musical pour ce dernier concert qui prouve la grande ouverture musicale du pianiste cubain, avec bien entendu un côté festif qui nous incite à danser, comme on l’avait ressenti l’an passé avec la musique d’Eddie Palmieri en guise de bouquet final.
Cette dernière journée démontrait pleinement les principales lignes directrices de ce grand festival : une attention particulière accordée à l’hommage et à la tradition du jazz, une ouverture à la création mêlant différentes formes musicales et artistiques, la découverte de nouveaux talents de la scène européenne et l’entretien d’une relation de fidélité avec des musiciens au parcours éclectique et évolutif. Une recette miracle qui a prouvé son succès depuis maintenant plus d’un quart de siècle dans la cité ducale de Nevers, alors on vous dit : « à l’année prochaine pour des événements à la hauteur de ces exigences ».
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Nous tenons à remercier tout particulièrement le photographe Christophe Deschanel, un habitué du festival de Nevers qui porte un regard très personnel sur les musiciens, dans l’instant.
Il a accepté de nous confier quelques uns de ses clichés réalisés lors du festival D’Jazz 2012.
En photographe indépendant fuyant l’enfermement dans une thématique, Christophe Deschanel considère ses clichés comme "des petits haïkus en image, des instants spirituels non calculés. Il faut juste être présent." [1]
.::La rédaction: :.
> Vous pourrez en savoir plus sur lui et sur son travail de photographe en visitant les sites :
[1] Entretien pour "Nevers, ça me botte" n° 176 - octobre 2011