PIERRE LOUIS GARCIA . Oldlegum Mugeldlo

Palestro

Pierre-Louis Garcia : saxophone, clarinette, composition
Benoit Sourisse : piano
Nguyên Lê : guitare
André Ceccarelli : batterie
Sylvin Marc : basse
Robert Thomas Junior : percussions

Invités :

Abdou M’Boup : basse batterie
Sydney Thiam : djambé
Benoît Widemann : minimoog
Jean-Pierre Fouquey : piano électique, orgue
Bernard Paganotti : basse électrique

« C’est l’histoire de deux bandes magnétiques Sony L-500 Betamax oubliées sur une étagère et qui se sont révélées être un trésor. » L’histoire a commencé ainsi. Il s’agit donc de deux bandes renfermant un concert historique au New Morning mis en perspective avec celles enregistrées en studio peu de temps après et parues en 1988. Cela donne ainsi naissance - expliquent les concepteurs- à cet album concept Oldlegum-Mugeldlo, le « live » /studio. Toutes les pistes ont donc été remasterisées.
A l’oeuvre dans ce » disque -concept » on trouve bien sûr le saxophoniste, clarinettiste et compositeur Pierre-Louis Garcia. Le moins qu’on puisse dire est que cette forme expérimentale fonctionne avec une énergie décuplée. Les années 80 sont passées par là en effet et le rock-jazz fusion s’offre ici dans sa variété et non dans ses redites. Si les arcanes de cette création peuvent sembler complexes, le résultat emballe par l’énergie, l’invention et la qualité des multiples musiciens présents lors de ces deux sessions. En tout premier lieu, son initiateur le saxophoniste-clarinettiste Pierre-Louis Garcia qui excelle aussi bien dans la fusion avec les autres instruments qu’en quasi soliste. Et bien sûr, le guitariste Nguyên Lê, le batteur André Ceccarelli, le pianiste Benoit Sourisse, le bassiste Sylvin Marc et le percussionniste Robert Thomas junior sans oublier les nombreux musiciens invités.
Ce parti-pris quelque peu insolite, l’auditeur pourra l’éprouver à l’écoute des deux titres phares qui se répondent Oldlegum/Mugeldlo dans une version jazz rock pour l‘un et plus free pour l’autre.
Mieux encore, il aura la possibilité, le 20 mars prochain lors du concert au New Morning, de « revivre » l’expérience initiale à l’envers ; à savoir découvrir le live après avoir écouté l’enregistrement !


https://www.cdzmusic.com/cdz/


  JEAN-PIERRE ARMANET . Nuages

Production : label 1001notes

Jean-Pierre Armanet : composition
Juliette Armanet : chant
Dana Ciocardi, Guilhem Fabre : piano
Adélaïde Ferrière : marimba
Vincent Peirani
 : accordéon

Un peu de légèreté en vue avec ce disque fait des compositions du pianiste Jean-Pierre Armanet et dont la fusion est cette-fois-ci entre jazz et classique, même si ses nuages sont plus debussyiens que reinhardtiens.
Formé au piano classique, Jean-Pierre Armanet est aussi attiré par le jazz et les musiques actuelles. Essentiellement compositeur plus qu’ interprète dans cet enregistrement, le pianiste s’est pour la circonstance entouré d’amis qui lui rendent hommage parmi lesquels sa propre fille chanteuse de variétés Juliette Armanet.
Entre classique et jazz disions -nous, aux nombreuses réminiscences ; ainsi l’association piano / percussion n’est pas sans évoquer le duo du pianiste classique Thomas Enhco et la joueuse de marimba Vassilena Serafimova
Plus classique /contemporaine, est la longue suite interprétée par le jeune pianiste Guilhem Fabre avec beaucoup de fougue et de rigueur à la fois, tout comme les interprétations au piano de Dana Ciocardi. Avant que la fille du compositeur quitte son registre habituel pour cette pause jazz tout en douceur en compagnie de son père au piano. Suivie de peu par Vincent Peirani à l’accordéon…. Un vrai disque d’hommage.

Après la salle Gaveau en janvier dernier, un concert se tiendra le 21 mars prochain, théâtre Alexandre Dumas à Saint Germain en Laye


https://www.jeanpierrearmanet.fr/


  PIERRE DO SAMEIRO . De Parigi a Firenze

Jazz Family

Pierre do Sameiro : saxophone ténor et soprano, compositions
Simone Basile : guitare
Matteo Anelli : contrebasse
Giovanni Paolo Liguori
 : batterie

Le voyage comme dominateur commun aux compositions des musiciens se retrouve dans de nombreuses parutions discographiques récentes .Ici, le trajet est clairement désigné : Pierre do Sameiro et son quartet italien nous emmènent de Paris à Florence. Comme toujours,il s’agit pour l’auditeur d’un voyage imaginaire même si on reconnait dans les titres qui ponctuent cet itinéraire deux drôles de « cocos » ;à savoir l’ardéchois d’Antraigues ,le chanteur Jean Ferrat au lyrisme communicatif (« Ma France ») ainsi qu’à quelques centaines kilomètres plus au Sud ,le politicien Italien-idéologue Togliatti« Togliatttti’s Blues. Sans oublier le cinéaste Pasolini de Mamma Roma (P.P.P) dont on entend la voix.
Ainsi se clôt d’une certaine manière ce voyage en jazz, non sans avoir satisfait le goût du saxophoniste pour un jazz populaire auquel ses compositions aspirent. Pas si simple ! Et ce n’est pas cet ensemble de titres sans fioritures ou sans effets de anches excessifs qui contredira ce dilemme. Il y a en effet toujours quelque chose de savant et d’irréductible dans le jazz. C’est le propre du jazz moderne qui doit toujours s’éloigner de ses lignes mélodiques et des rythmiques répétitives et improviser.
Le disque de Pierre do Sameiro, dans sa recherche de la simplicité laisse précisément une part belle à l’ improvisation et aux solos de ses complices Simone Basile à la guitare, Matteo Anelli à la contrebasse et Giovanni Paolo Liguori à la batterie.
Une pensée enfin pour celui qui avait accompli, lui aussi il y a déjà quelque temps, un stimulant voyage en Italie, le batteur Aldo Romano dont il avait rapporté son "Palatino" en souvenir de la ligne ferroviaire Paris-Rome- Paris


https://pierredosameiro.com/


  SROKA . Rivages

Auto production

Martin Sroczynski  : basse électrique, percussions, synthétiseurs
Paolo Chatet : flûte, trompette
Christophe Bazin : piano
Emile Guillaume : batterie
Pierre Meunier : violon

Après un premier EP « Dialogues » paru en 2021, le bassiste Sroka enregistre ce présent « Rivages » dans lequel, dans ses compositions personnelles, il intègre à l’univers de son propre instrument une nouvelle palette sonore avec la part belle faite notamment au piano (Christophe Bazin) et à la trompette (Paolo Chatet).
Jazz-pop-rock plus planant que fusion, tel semble être l’univers musical recherché par son auteur, sous influence par ailleurs des rythmes de Nouvelle Calédonie dont il est originaire..
S’il y a fusion, c’est donc plutôt du côté de l’instrumentation traditionnelle et des synthétiseurs, de la mélodie et de l’électronique rendue attractive qu’il faut la rechercher.
Certains pourront y reconnaître un son qui n’est pas éloigné de celui d’un trompettiste populaire actuel, aux confins du jazz lui aussi.


https://www.facebook.com/SrokaOfficial/