Au commencement, la trompette ...

Celle légendaire de Buddy Bolden, puis celle enregistrée de King Oliver et puis ...

Louis Armstrong (1901-1971) a vécu longtemps et en bonne forme, ce qui nous permet d’avoir de multiples exemples de son talent. Après la guerre, les grands orchestres au sein desquels il se produisait en vedette ont disparu et il a remis en valeur un groupe sur le modèle traditionnel nouvel-orléanais -mais qui apparaissait bien comme un combo de musiciens vedettes issus du jazz qualifié à l’époque de mainstream [on dirait plutôt middle jazz aujourd’hui]. C’est dans ces formations, d’abord le All Stars (Hines, Teagarden, Bigard, Cole) puis les groupes qui lui succédèrent et en conservèrent le titre, mais remplacèrent les vedettes par d’excellents musiciens (Edmond Hall, Tyree Glenn, entre autres ).
Le premier disque (The Standard Oil session) est une émission de radio (San Francisco, 20/01/1950), avec des commentateurs un peu encombrants ; la musique est superbe et Louis est accompagné par Teagarden, Hines, Cozy Cole.

Le deuxième disque (The Nightclubs) est la retransmission radiophonique de diverses soirées en club, de 1950 à 1955, avec un public enthousiaste. À noter l’hommage à Billie Holiday, présente dans la salle, sur A kiss to build a dream on. Le personnel est variable, de très bons musiciens, mais Mister T. et Fatha Hines ne sont présents que dans deux plages ; le répertoire est constitué de morceaux traditionnels du répertoire, on pourra ainsi entendre A Monday Date ou West End Blues. Le son est correct, le présentateur n’est pas envahissant et Armstrong y est impérial.

Dizzy Gillespie (1917-1993) est le deuxième génie de la trompette de jazz, il a transformé l’instrument d’un cuivre éclatant qui montrait sa force en un serpentin volubile, insinuant et aussi rapide qu’un saxophone. Les trois disques de cette anthologie chronologique réalisée par Claude Carrière nous le présentent sous ses trois facettes (C’était déjà le plan de l’anthologie Verve “Dizzy Diamonds” parue naguère) : en petits groupes (en commençant par les faces historiques avec Charlie Parker), en grand orchestre (et d’abord le premier, d’une violence irremplaçable, celui qui fit un tabac à Pleyel en 1948), et en ambiances latines, cubaine et brésilienne, qui sont souvent en grand orchestre. Pour ceux qui ne connaîtraient pas cet extraordinaire musicien, c’est une magnifique introduction, dans un excellent son, un peu trop brillant peut-être. Gillespie est un des grands innovateurs du jazz, co-fondateur du be-bop avec Charlie Parker, style qu’il a su imposer en faisant le clown, en sidérant par les arrangements prodigieux de son grand orchestre, par sa propre virtuosité qui lui a permis de transformer la trompette en un instrument fluide et par un grave défaut technique qui le rend reconnaissable visuellement, ses énormes joues gonflées d’air -ce que les trompettistes doivent à tout prix éviter- et dont il a su tirer profit pour jouer des phrases qui semblent interminables. Son rôle dans le développement de la musique cubaine ne doit pas être négligé. On entendra ici les nombreux groupes avec lesquels il a enregistré, et le gratin des musiciens de l’époque, parmi lesquels et en désordre : Charlie Parker, Milt Jackson, John Lewis, Charles Mingus, Big Sid Cattlett, Buddy Rich, Max Roach, Thelonius Monk, John Coltrane, James Moody, Stan Getz, Sonny Rollins, Chano Pozo, Chucho Valdés et même le grand orchestre de Duke Ellington, auquel il s’intègre avec un naturel confondant.
Il aurait eu 100 ans cette année.

Freddie Hubbard (1938-2008) est en 1978 un musicien au sommet de ses moyens. Ce froid soir de novembre à Hambourg, il se présente avec un quintet be-bop traditionnel, solidement conduit par Carl Burnet à la batterie et appuyé par le saxophoniste et flûtiste fort méconnu Hadley Caliman (1932-2010), qui possède un son large et puissant, compact, et un style direct, qui “chauffe”. Hubbard est en forme (pas de sore lips, ce qui lui arrivait trop souvent) et il peut laisser libre cours à sa volubile imagination appuyée sur une technique sans faille.
La qualité sonore est excellente et la musique produite par ces musiciens impératifs est forte comme un alcool bien distillé que l’on peut consommer sans modération.

Wadada Leo Smith (1941) est devenu un musicien reconnu (Prix Pulitzer en 2013 pour l’album “Music for Ten Freedom Summers”, évocation des combats des noirs pour les droits civils). Il continue de jouer en public, toujours en forme à 76 ans, et de publier des disques. Sa musique est une longue méditation qu’il pratique seul, en duo ou avec son groupe.
La trompette est un instrument qui, s’il est puissant en volume direct, n’occupe pas beaucoup de volume en “largeur”, contrairement au saxophone, d’ailleurs fabriqué pour ce motif, et il est rare que des musiciens se hasardent a capella, au-delà de brèves introductions ou de passages ex tempore. Wadada a consacré un disque où il explore seul l’univers de Thelonious Monk, dont on célèbre cette année le centenaire de la naissance. C’est une méditation, comme l’indique le titre, qui dé-rythme les thèmes de Monk et leur enlève toute aspérité.

Vijay IYER – Wadada Leo SMITH : "a cosmic rhythm with each stroke"
ECM

Les duos trompette/piano sont assez fréquents : les pionniers King Oliver/ Jelly Roll Morton 1924), les génies Louis Armstrong avec Earl Hines (Weather Bird, 1928), et puis Ruby Braff/Ellis Larkins (1956), Doc Cheatham/ Sammy Price (1956 et 1976), Gillespie/Peterson (1974, Pablo), Warren Vaché/Bill Charlap (2000) etc. Wadada plane encore au-dessus d’un piano peu disert. Il faut attendre la plage 7 pour que Vijay Iyer joue véritablement, ce qui réveille l’ancien.

Enfin, un tout nouveau disque le présente avec un instrumentarium inhabituel : quatre guitaristes et deux percussionnistes.Quatre pièces d’un quart d’heure environ dédiées à des grands musiciens disparus. C’est une musique un peu planante et rythmique ensemble, de grandes vagues de son sur des rythmes sans beaucoup de relief, par-dessus lesquelles Wadada improvise. Ce sont des sortes de thrènes, l’orchestre est un peu mou et les hommages trop semblables. Najwa, qui donne son titre à l’album et est le morceau le plus court, évoque une histoire d’amour perdu.
En conclusion trois disques assez semblables et assez longs, enregistrés entre mars 2014 et octobre 2015.

Woody Shaw (1944-1989) est un des nombreux musiciens de jazz qui est mort trop tôt. Il a heureusement beaucoup enregistré. Le groupe présenté ce soir vraiment glacial de janvier 1982 à Hambourg (-2) est celui du disque United (mars 1981, Columbia ; quatre autres disques seront enregistrés par lui). Un seul morceau en commun Katarina Ballerina.
C’est une formation originale qui, à une section rythmique, confronte deux cuivres, une trompette et un trombone. Après plus de neuf mois d’existence, le groupe est parfaitement cohérent, comme on peut s’en rendre compte particulièrement dans le long solo de Steve Turre sur To kill a brick, où l’interaction entre le soliste et la section rythmique est parfaite. Ce disque est aussi l’occasion de ré-entendre Milgrew Miller (1955-2013), solo épatant dès la première plage et jusqu’au bis. Le lideur a une sonorité chaude, ronde et égale sur tout le registre.
La musique de Woody Shaw est intelligente dans sa structure, originale dans sa sonorité et lumineuse. Elle avance d’un pas ferme et souple, sans ambiguïté sur la volonté de réussir la communion de l’ensemble des musiciens et du public, dans ce qui s’appelle le souigne !

Tom Harrell (1946) est affligé, on le sait, de graves problèmes psychiques, qui donnent sans doute à sa musique une force émotionnelle particulière. Dans ce disque (avril 2015), il s’est adjoint le trompettiste phare de sa génération, Ambrose Akinmusire (1982).
Harrell (à gauche) sonorité sombre qui s’étrangle dans l’aigu (bugle), Akinmusire (à droite) beau son égal et clair. Un excellent guitariste au son rond est le troisième mélodiste. On entend peu le bassiste et beaucoup trop le batteur-culturiste qui croit que son rôle est d’être omniprésent et de concurrencer un ensemble de boîtes à rythmes synchronisées. Quand il devra jouer des balais, on comprendra qu’il ne sait pas s’en servir, parce qu’il ne sait simplement pas assurer le tempo. On pourrait lui conseiller d’écouter le disque 1 de Jo Jones, pour comprendre ce qu’accompagner des musiciens veut dire, et de lire la méthode de Philly Jo Jones sur l’utilisation des balais (Brush Artistry). On a parfois l’impression d’entendre un solo de batterie avec trompette obligée.
Les deux trompettistes sont excellents, mais on comprendra que le disque en lui-même est fatigant à écouter. La plage 7 intitulée Sound Image n’est autre que Ain’t misbehavin’ de Fats Waller.
Pour entendre Tom Harrell en duo avec un autre trompettiste, on ne saurait trop recommander Pierre Boussaguet 5tet, Special guest Tom Harrell (Jazz aux Remparts, 1992), enregistré à Capbreton (40) avec Stéphane Belmondo.

Dave Douglas (03/1963) est un trompettiste que l’on peut l’entendre dans les contextes les plus variés [1], mais c’est dans des formules simples qu’il nous semble au meilleur de talent de soliste (Sunside, 23 juillet 2013 - lire ici...).
New National Anthem est un disque ironique, une musique qui gyrovague entre les réminiscences champêtres de Bill Frisell et les rythmes de Carla Bley, en passant par Nino Rota. Tous les musiciens sont excellents, même si le batteur est un peu bruyant parfois, il est toujours à-propos. C’est très bien fait, mais déjà fait.

Ron Miles (05/1963) est le strict contemporain de Dave Douglas. Il préfère la nostalgie de ses onze ans, époque cruciale pour les garçons qui deviennent des hommes. Cette musique ressemble beaucoup ce que faisait Herbie Hancock dans ces années là, avant de se lancer dans l’aventure Miles Davis. Malgré quelques embrouillaminis de guitare -toujours les années 60-, cela reste une musique sans aspérité, sans nécessité, bien propre-en-ordre.
Ce disque a beaucoup plu à notre responsable de la rédaction (ou Maître du Filet ?), qui lui a attribué un OUI (lire ici...).

[Là, j’ai fait une overdose de “musique que ça n’en vaut pas la peine”, les radotages de Wadadadada, le rendez-vous raté de TH et AK, l’ironie à vide de DD et la nostalgie de RM. Toutes ces revivals sans destination ...
Alors un peu de musique pour remettre les oreilles en place. “Flamenco radio”. Là pas de chiqué, le répertoire est limité et convenu, c’est la qualité de l’interprète qui fait la différence, il faut que l’émotion passe, vraie sans affectation
.]

Jason Palmer (1979) est le cadet de la section. Une belle sonorité et une grande technique lui permettent de faire valoir sa musique. Le disque avec le trio est bien réconfortant, une musique qui croit en elle-même, pas de déconstruction, ni de langueurs. C’est l’urgence de jouer qui compte pour les quatre musiciens. Voir la chronique de Florence Ducommun sur le CultureJazz au début du mois , ici....

City of poets” a une autre ambition. Il s’agit d’une musique complexe, écrite avec le pianiste Cédric Henriot et fondée sur les principes des modes à transposition limitée codifiées par Olivier Messiaen. Les titres sont empruntés à la série de romans “Hyperion Cantos” de Dan Simmons.

Jason PALMER – Cédric HANRIOT : "City Of Poets"
WhirlWindRecordings

Mais au fond, peu importe, même si cela contribue certainement à la cohésion de l’ensemble.
Il s’agit d’un enregistrement en public et cela s’entend dans l’urgence de jouer, de faire avancer la musique. Si les deux lideurs sont les auteurs des thèmes et de leurs arrangements, les vedettes de l’improvisation semblent bien être Donny McCaslin et Clarence Penn, dont l’interaction déclenche des ouragans de souigne, soutenus efficacement par les accords du pianiste. Jason Palmer délivre quelques beaux solos, mais son élégance est un peu effacée par la violence de son compère souffleur.

Pentimento

Rob Mazurek (1965), qui joue ici de la trompette piccolo, est bien le seul humain de ce disque, où il est accompagné par un appareillage électronique, qui ne semble pas réactif dans l’instant à ce qu’il joue, mais fournit un environnement de bruits variés, plutôt sales et rythmés. Ce disque, assez plaisant pour les amateurs, ne ressortit pas du jazz, mais des “musiques expérimentales”.


Références, détails et liens :

Louis ARMSTRONG : "The Standard Oil Sessions – Featuring Jack Teagarden & Earl Hines – Volume 1"

> Voir aussi dans notre Pile de disques, ici...

> Dot Time Records - DT8005 / Socadisc

Louis Armstrong : trompette et voix / Jack Teagarden : trombone et voix / Earl "Fatha" Hines : piano / Lyle Johnson : clarinette / Clancy Hayes : guitare / inconnus : contrebasse, batterie.

01. Do You Know What It Means To Miss New Orleans / 02. Muskrat Ramble / 03. Basin Street Blues / 04. Struttin With Some Barbecue / 05. Boogie Woogie On St Louis Blues / 06. Way Down Yonder In New Orleans / 07. Panama / 08. Up The Lazy River / 09. Back O’Town Blues / 10. Do You Know What It Means To Miss New Orleans Rehearsal Take 1 / 11. Do You Know What It Means To Miss New Orleans Rehearsal Take 2 // Enregistré le 20 janvier 1950 à San Francisco (Californie – USA).


Louis ARMSTRONG : "The Nightclubs – Legacy vol.2"

> > Voir aussi dans notre Pile de disques, ici...

> Dot Time Records - DT8008 / Socadisc

Louis Armstrong : trompette, voix / +selon les plages/ Jack Teagarden ou Russ Phillips : trombone / Trummy Young : trombone, voix / Barney Bigard o u Edmond Hall : clarinette / Earl Hines ou Marty Napoleon ou Billy Kyle : piano / Arvell Shaw ou Dale Jones ou Milt Hinton ou Mort Herbert : contrebasse / Cozy Cole o u Barrett Deems : batterie / Velda Middleton : voix.

01. Royal Garden Blues (Williams-Williams) / 02. Monday Date (Hines) / 03. West End Blues (J.K.Oliver) / 04. Billie Holiday Intro / 05. A Kiss To Build A Dream On (Ruby-Kalmar-Hammerstein II) / 06. You’re Just In Love (Berlin) / 07. New Orleans Function (trad.) / 08. Muskrat Ramble (K.Ory) / 09. Pretty Little Missy (Armstrong-Kyle) / 10. Ko Ko Mo (Wilson-Porter-Levy) / 11. Struttin’ With Some Barbecue (Hardin) / 12. Lazy River (Arodin-Carmichael) / 13. That’s My Desire (Kresa-Loveday) / 14. Someday You’ll Be Sorry (Armstrong) / 15. Tin Roof Blues - When The Saints Go Marching In (Pappolo-Mares-Pollack-Brunies-Stitzel-Melrose) / 16. When It’s Sleepy Time Down South (Rene-Rene-Muse) // Enregistré aux USA et au Canada entre 1950 et 1958.


Dizzy GILLESPIE : "The Extravagant Mr Gillespie – par Claude Carrière"

> Voir aussi dans notre Pile de disques, ici...

> Cristal Records - CR 266.67.68 (coffret 3 CDs) / Sony

Dizzy Gillespie : trompette, voix /+ selon les plages / Charlie Parker, Benny Carter, Sonny Stitt, Gigy Gryce, John Brown, Phil Woods, Leo Wright : saxophone alto / Clyde Hart, Al Haig, Thelonious Monk, Bud Powell, Oscar Peterson, John Lewis, Ray Bryant, James Forman, Walter Davis Jr, Lalo Schifrin, Hank Jones, Duke Ellington, Wynton Kelly, Wade Legge, René Hernandez : piano / Remo Palmieri, Kenny Burrell, Herb Ellis, Skeeter Best : guitare / Slam Stewart, Curley Russell, Percy Heath, Charles Mingus, Ray Brown, Tommy Bryant, Al McKibbon, Paul West, Art Davis, George Duvivier, Jimmy Woode, Robert Rodriguez, Chris White : contrebasse / Cozy Cole, Buddy Rich, Sidney Catlett, Kansas Fields, Art Blakey, Al Jones, Max Roach, Charli Persip, Kenny Clarke, Joe Harris, Chuck Lampkin, Sam Woodyard : batterie / John Coltrane, Budd Johnson, Stan Getz, Sonny Rollins, Benny Golson, Ray Abrams, James Moody, Billy Mitchell, Lucky Thompson : saxophone ténor / Pee Wee Moore, Bill Graham, Cecil Payne, Harry Carney : saxophone baryton / Milt Jackson : vibraphone / J.J.Johnson, Bill Harris, Henry Coker, Ted Kelly, Al Grey : trombone / Milt Jackson : vibraphone / Stuff Smith : violon / Kenny Hagood : voix / Chano Pozo, Joe Harris, Vince Guerra : congas / Jimmy Hamilton : clarinette / Sabu Martinez : bongos / The Calypso Boys, Candido Camero, Mongo Santamaria, Ubaldo Nieto : percussions / Chico O’Farrill : arrangements, direction / Gilbert Valdez, Les Spann : flûte /…

CD1 - Small Groups : 16 titres
CD2 - Big Bands : 20 titres
CD3 - Latin Dizzy : 17 titres // Enregistrements réalisés entre 1945 et 1962.


Freddie HUBBARD Quintet : "At Onkel Pö’s Carnegie Hall – Hamburg 1978"

> Voir aussi dans notre Pile de disques, ici...

> JazzLine – Delta - N77044 / Socadisc

Freddie Hubbard : trompette, compositions sauf 4 / Hardley Caliman : saxophone et flûte / Billy Childs : piano, Fender Rhodes / Larry Klein : basse / Carl Burnett : contrebasse.

01. Love Connection / 02. Little Sunflower / 03. Take It To The Ozone / 04. Here’s That Rainy Day (Van Heusen) / 05. Blues For Duane / 06. One Of A Kind // Enregistré en concert à Hambourg (Allemagne) le 11 novembre 1978.


Wadada Leo SMITH : "Solo : Reflections and Meditations on Monk"

> Voir aussi dans notre Pile de disques, ici...

> TUM Records - TUM CD 053 / tumrecords.com/053-solo-reflections-and-meditations-on-monk

Wadada Leo Smith : trompette

01. Ruby, My Dear (Monk) / 02. Monk and His Five Point Ring at the Five Spot Café (Smith) / 03. Reflections (Monk) / 04. Adagio : Monkishness - A Cinematic Vision of Monk Playing Solo Piano (Smith) / 05. Crepuscule with Nellie (Monk) / 06. Adagio : Monk, the Composer in Sepia - A Second Vision (Monk) / 07 Monk and Bud Powell at Shea Stadium - A Mystery (Smith) / 08 ´Round Midnight (Monk) // Enregistré à Helsinki, Finlande, les 16 et 17 novembre 2014 et le 8 août 2015.


Vijay IYER – Wadada Leo SMITH : "a cosmic rhythm with each stroke"

> Voir aussi dans notre Pile de disques, ici...

> ECM - 476 9956 / Universal (parution : 18/03/2016)

Wadada Leo Smith : trompette / Vijay Iyer : piano, dispositif électronique

01. Passage (Iyer) / 02. A cosmic rhythm with each stroke - All becomes alive (Iyer - Smith) / 03. A cosmic rhythm with each stroke - The empty mind receives (Iyer - Smith) / 04. A cosmic rhythm with each stroke - Labyrinths (Iyer - Smith) / 05. A cosmic rhythm with each stroke - A Divine Courage (Iyer - Smith) / 06. A cosmic rhythm with each stroke - Uncut Emeralds (Iyer - Smith) / 07. A cosmic rhythm with each stroke - A Cold Fire (Iyer - Smith) / 08. A cosmic rhythm with each stroke - Notes on Water (Iyer - Smith) / 09. Marian Anderson (Smith) // Enregistré au Studio Avatar, New York, du 17 au 19 octobre 2015.


Wadada Leo SMITH : "Najwa"

> Voir aussi dans notre Pile de disques, ici...

> TUM Records - TUM CD 049 / tumrecords.com/049-najwa

Wadada Leo Smith : trompette / Michael Gregory Jackson, Henry Kaiser, Brandon Ross, Lamar Smith : guitares / Bill Laswell : basse électrique / Pheeroan AkLaff : batterie / Adam Rudolph : percussion

01. Ornette Coleman´s Harmolodic Sonic Hierographic Forms : A Resonance Change in the Millennium / 02. Ohnedaruth John Coltrane : The Master of Kosmic Music and His Spirituality in a Love Supreme / 03. Najwa / 04. Ronald Shannon Jackson : The Master of Symphonic Drumming and Multi-Sonic Rhythms, Inscriptions of a Rare Beauty / 05. The Empress, Lady Day : In a Rainbow Garden, with Yellow-Gold Hot Springs, Surrounded by Exotic Plants and Flowers // Enregistré à New York les 6 et 7 mars 2014.


Woody SHAW Quintet : "Vol1 – At Onkel Pö’s Carnegie Hall – Hamburg 1982"

> Voir aussi dans notre Pile de disques, ici...

> JazzLine – Delta - N77045 / Socadisc

Woody Shaw : trompette, bugle / Steve Turre : trombone / Mulgrew Miller : piano / Stafford James : contrebasse / Tony Reedus : batterie.

01. Katrina Ballerina / 02. Announcement I / 03. Joshua C / 04. Sunbath / 05. Announcement II / 06. To Kill a Brik // Enregistré en concert à Hambourg, Allemagne, le 13 janvier 1982.


Tom HARRELL : "Something Gold, Something Blue"

> Voir aussi dans notre Pile de disques, ici...

> HighNote Records - HCD 7289 / Socadisc

Tom Harrell : trompette, bugle / Ambrose Akinmusire : trompette / Charles Altura : guitare / Ugonna Okegwo : contrebasse / Johnathan Blake : batterie /+/ Omer Avital : oud sur 4

01. Circuit / 02. Travelin’ / 03. Trances / 04. Delta of the Nile / 05. Keep On Goin’ / 06. View / 07. Body and Soul / 08. Sound Image / 09. The Vehicle // Enregistré dans le New Jersey les 29 et 30 août 2015.


RIVERSIDE : "The New National Anthem"

> Voir aussi dans notre Pile de disques, ici...

> Greenleaf Music / Orkhêstra International

Dave Douglas : trompette / Chet Doxas : saxophone ténor, clarinette / Steve Swallow : basse électrique / Jim Doxas : batterie.

01. The New National Anthem / 02. Old Country / 03. Never Mind / 04. King Conlon / 05. King Korn / 06. View From A Bird / 07. Enormous Tots / 08. Demigods / 09. Il Sentiero / 10. If I Drift / 11. Americano // Enregistrement récent à Toronto (Canada).


Ron MILES : "I Am A Man"

> Voir aussi dans notre Pile de disques, ici...

> Enja Yellowbird - 7-6752277762-8 / L’Autre distribution

Ron Miles : cornet / Brian Blade : batterie / Bill Frisell : guitare / Jason Moran : piano / Thomas Morgan : contrebasse.

01. I Am A Man / 02. Darken My Door / 03. The Gift That Keeps On Giving / 04. Revolutionary / Congregation / 05. Mother Juggler / 06. Jasper / 07. Is There Room In Your Heart For A Man Like Me // Enregistré à Denver (Colorado - USA) en décembre 2016.


ROUND TRIP TRIO + Jason PALMER : "Traveling High"

> Voir aussi dans notre Pile de disques, ici...

> Fresh Sound New Talent - FSNT529 / Socadisc

Jason Palmer : trompette / Bruno Angelini : piano / Mauro Gargano : contrebasse / Julien Augier : batterie.

01. Falling In (Palmer) / 02. In A Certain Way (Palmer) / 03. Otranto (Gargano) / 04. Come Sunday (Ellington) / 05. L’Indispensable Liberté (Angelini) / 06. Jtrio (Augier) / 07. Third Shift (Palmer) / 08. Tres Palabras (Farrès) // Enregistré au studio Bopcity (Le Pré-Saint-Gervais-93) en février 2016.


Jason PALMER – Cédric HANRIOT : "City Of Poets"

> Voir aussi dans notre Pile de disques, ici...

> WhildWindRecordings / www.whirlwindrecordings.com

Jason Palmer : trompette / Cédric Hanriot : piano / Donny McCaslin : saxophone ténor / Michael Janisch : contrebasse / Clarence Penn : batterie

01. The Priest’s Tale (Mode II) (Palmer) / 02. The Soldier’s Tale (Mode IV) (Palmer) / 03. The Poet’s Tale (Intro) (Palmer) / 04. The Poet’s Tale (Mode V) (Hanriot) / 05. The Scholar’s Tale (Mode III) (Palmer) / 06. The Detective’s Tale (Intro) (Hanriot) (Palmer) / 07. The Detective’s Tale (Mode VII) (Palmer) / 08. The Consul’s Tale (Mode VI) (Palmer) / 09. The Shrike (Mode I) (Palmer) // Enregistré en concert à Londres le 23 septembre 2014.


Rob MAZUREK : "Chimeric Stoned Horn"

> Voir aussi dans notre Pile de disques, ici...

> Astral Spirits - MF154-AS054 / asmazurek.bandcamp.com/chimeric-stoned-horn

Rob Mazurek : trompette piccolo, synthétiseurs modulaires, samplers, voix, cloches

01. Arrival From a Distance / 02. Chimeric Tomes / 03. Charged Hollers / 04. Clap Thunder / 05. Cube of Rain / 06. Fracturing Time / 07. Granulate and Blue / 08. Hollers Charged / 09. Horn Stone / 10. Like Bones of Stars / 11. Planets Lower Crust / 12. Reticent Eye Cluster / 13. Red Softly / 14. Stalking Light / 15. Stoned Horn / 16. Swarm Hands // Enregistré en 2017 au Texas.

[1Ici avec le quartet Riverside où il est associé aux frères Doxas et à Steve Swallow. ndlr