Nos bandes organisées (plus ou moins "big") sont pacifiques et fraternelles, ce qui ne veut pas dire qu’elles ne sont jamais rebelles.
Je vous propose une sélection d’une douzaine d’ensembles, d’orchestres, de big bands à géométries et organisations variables pour cette petite revue de novembre 2023.

Le big-band de jazz avec sa structure en sections (cuivres, anches, section rythmique) réunissant une quinzaine de musiciens reste l’emblème historique des grandes formations. Répondant à des formes très codifiées, librement adaptèes par les arrangeurs, ils incarnent une norme qui apparaît aujourd’hui comme assez conservatrice. Ce qu’on appelle désormais en France les Grands Formats (du nom de l’association qui les fédère), prennent des formes très variées et parfois insolites dans leurs structures instrumentales et leur organisation. On ne peut que se réjouir de cette diversité.
À partir de sept ou huit musiciens et au-delà, les compositeurs, arrangeurs et improvisateurs disposent d’une large palette pour des jeux de couleurs et de timbres en fonction des instruments réunis.
Dans ce nouvel épisode de la série "Jazz en bandes organisées" (restée en veille ces derniers temps), nous allons mettre en avant la multiplicité des formes et des esthétiques dans des ensembles qui vivent et s’expriment en Europe, en Amérique du Nord ou du Sud.
Après trois big bands, hier et aujourd’hui, nous nous arrêterons sur trois formations de taille moyenne aux États-Unis et en Europe avant de passer à des ensembles qui accordent une large place aux cordes, ce qui nous mènera jusqu’en Argentine. Enfin, de retour dans l’Hexagone, nous nous arrêterons sur deux orchestres "à la française" aussi différents qu’emblématiques.


  La sélection :

Quincy Jones . Intégrale 1957-1962 Soul Bossa Nova || Fabien Mary & the Vintage Orchestra . Reload || Œuf Big Band . Astro-Symphonie || Todd Sickafoose . Bear Proof - OUI !|| Simon Rummel Ensemble & La Chorale Transcendentale . Singinging - OUI !|| Angelica Sanchez Nonet . Nighttime Creatures - OUI ! || Régis Huby Large Ensemble . The Ellipse - OUI ! || Miho Hazama – m_unit . Beyond Orbits || Umlaut Chamber Orchestra . Zodiac Suite - OUI ! || SurdelSur Ensamble . Hernández-Sanjurjo-Nebbia || Steve Lehman - Orchestre National De Jazz . Ex Machina - OUI ! || Surnatural Orchestra . Après Z

  Big Bands

Quincy Jones . Intégrale 1957-1962 Soul Bossa Nova
Quincy Jones . Intégrale 1957-1962 Soul Bossa Nova

Luxe, calme et volupté pour débuter avec une anthologie publiée chez notre grand spécialiste français, Frémeaux et associés. On y retrouve cet incroyable Mr "Q", Quincy Jones (né en 1933), à la tête de différentes grandes formations entre 1957 et 1962 dans une belle série d’albums enregistrés en studio réunie en un coffret de 4 disques par Olivier Julien pour nous rappeler que Quincy Jones reste, depuis toujours, un grand musicien de jazz devenu homme d’affaires et découvreur de stars. Du jazz haut-de-gamme, arrangé, orchestré, interprété par des ensembles de rêve : pourquoi s’en priver ?

Fabien Mary & the Vintage Orchestra . Reload
Fabien Mary & the Vintage Orchestra . Reload

Ici, en France, nous avons de nombreux big-bands qui perpétuent la tradition des grandes formations de jazz de la fin du XXè siècle. Le Vintage Orchestra qu’anime le saxophoniste Dominique Mandin en est un bon exemple. C’est au trompettiste et compositeur français Fabien Mary que l’on doit les compositions et arrangements de Reload, nouvel album paru en cet automne 2023. Un musicien qui fait figure de gardien du temple du jazz académique à l’ancienne autour du be-bop. Ce beau disque (à tous points de vue) saura combler les amateurs de big-bands dans la tradition : swinguant, brillant, impeccablement mis en forme et interprété mais porteur d’un conservatisme assumé. Une sacrée brochette de solistes affûtés s’en donne à cœur-joie ! Lire ici un écho de concert en 2022.

Œuf Big Band . Astro-Symphonie
Œuf Big Band . Astro-Symphonie

Le Big Band de l’Œuf (ou Œuf Big Band aujourd’hui) prend de la hauteur avec son nouvel album intitulé Astro-Symphonie. Après un projet "Gastronomie & musique" avec le disque "Petits plats pour grand ensemble" pour célébrer les nourritures terrestres, on passe à "musique et astronomie" pour plonger dans la poésie céleste avec le concours de la graphiste Pauline Sémon qui a créé la BD du livret et illustré la pochette. Le leader-arrangeur-tromboniste, Pierre Baldy-Moulinier a composé cette suite en forme de voyage interplanétaire sous haute pression d’oxygène. Cet ensemble qui gravite autour de l’axe Mâcon-Lyon [1] ne manque pas d’air et possède un cœur solide et généreux. Outre son positionnement dans la galaxie des big bands pas très loin de Thad Jones et Mel Lewis par exemple, il évoque aussi, souvent, par sa grandiloquence dadaïste presque hollywoodienne, le Grand Wazoo de Frank Zappa. Une preuve d’ouverture et de vitalité.


  Grands moyens

Le Carla Bley Band (une pensée encore pour elle) de la fin des seventies comptait une dizaine de musiciens, David Murray dirigea longtemps un octet épatant et on se souviendra aussi du nonet de Lee Konitz... Ces formations avaient "tout d’une grande" avec une distribution resserrée. Jetons donc une oreille attentive à trois de ces moyens formats : des exemples remarquables.

Todd Sickafoose . Bear Proof
Todd Sickafoose . Bear Proof
OUI ! CultureJazz

Je n’avais jamais entendu parler de Todd Sickafoose avant de rester baba à l’écoute de ce Bear Proof. Vu par la petite lucarne de cet album vraiment captivant, on se dit que le contrebassiste natif de San Francisco (1974) ne peut être que quelqu’un de bien. C’est grâce à une commande de la fondation Doris Duke que cet ancien élève de Charlie Haden a pu écrire la suite et faire aboutir le projet Bear Proof. L’argent reste aussi le nerf de la paix par la musique. Ce "jazz de chambre hybride" selon le qualificatif de Todd Sickafoose se singularise par des associations de timbres des plus judicieuses : l’accordéon de Rob Reich, le violon de Jenny Scheinman, le cornet de Kirk Knuffke (oui, le complice de James Brandon Lewis, par exemple) avec, en outre, la clarinette de l’excellent Ben Goldberg. On pense, bien sûr à Bill Frisell. À la croisée du jazz, du folk, des musiques populaires américaines, du rock parfois, Todd Sickafoose réussit une subtile articulation entre écriture et improvisation en créant des espaces propices à la rêverie éveillée et poétique pour le plaisir de nos oreilles. Du beau du bon, c’est sûr !

Simon Rummel Ensemble & La Chorale Transcendentale . Singinging
Simon Rummel Ensemble & La Chorale Transcendentale . Singinging

Revenons dans la sphère franco-allemande avec le label Umlaut qui accueille chaleureusement les productions insolites de Simon Rummel. Ce musicien-compositeur-artisan vit à Cologne où il est très actif après de chœurs amateurs ou comme organiste d’église. Les disques de son ensemble sont à chaque fois de petits bijoux d’originalité et d’inventivité musicale. Avec Singinging, il propose un étonnant assemblage de musiques a priori disparates, reprises ou compositions originales, parfaitement agencées et transfigurées pour créer un ensemble captivant de bout en bout. Les jeux de timbres sont vraiment surprenants : flûtes à bec et harmonium côtoient les textures électroniques dans un environnement de cuivres et de voix. Comme le suggère son intitulé, Singinging choisit des chansons populaires comme fil d’Ariane entre les pièces instrumentales avec la participation parfois de la Chorale Transcendentale (c’est très touchant !). On y retrouvera aussi bien un air composé par Misha Mengelberg (bon choix !) qu’une interprétation très sensible de "La tendresse" (salut à Bourvil !) et, en final très symbolique, We Shall Overcome l’hymne des mouvements de défense des droits civiques aux USA. Comme dans le premier album du Liberation Music Orchestra en 1970, ce chant est la conclusion émouvante d’un album très consistant et parfaitement abouti. On y verra peut-être un clin d’œil à Charlie Haden et Carla Bley, encore eux.

Angelica Sanchez Nonet . Nighttime Creatures
Angelica Sanchez Nonet . Nighttime Creatures
OUI ! CultureJazz

La pianiste et compositrice Angelica Sanchez est née dans l’Arizona mais s’est installée à New York en 1994. Elle y a rencontré nombre de grands musiciens créatifs du jazz comme Tim Berne, Paul Motian, Wadada Leo Smith et bien d’autres. Tous ses albums sont dignes d’un grand intérêt et nous nous arrêterons sur le plus récent paru en octobre 2023. La pianiste a réuni un ensemble de neuf musiciens, tous solidement armés pour répondre à l’exigence musicale d’une compositrice qui sait laisser une grande liberté aux solistes. Là encore, le choix des couleurs sonores prend toute son importance. Ben Goldberg (déjà présent chez Todd Sickafoose, ci-dessus) est à la clarinette contre-alto et Thomas Heberer joue sur une trompette quart-de-tons (oui, comme Ibrahim Maalouf !) et on ne manquera pas de repérer la présence de Chris Speed, si singulier au sax ténor.
"Le titre Nighttime Creatures est venu de ma fascination de la nuit dans les bois profonds, quand la lumière semble se manger, comme si elle était au centre d’un trou noir." explique Angelica Sanchez. En tout cas, on se laisse vite aspirer par cette musique libre reposant sur une architecture élaborée dans un grand respect de l’esprit du jazz. Pour preuve, le choix d’une composition de Duke Ellington " Lady of the Lavender Mist", en bonne place sur cet excellent album que publie une autre pianiste incontournable, Kris Davis, sur son label Pyroclastic records. Bravo à elles !


  Cordes liées

Les cordes sont de plus en plus présentes dans les publications récentes. En voici quelques exemples...

Régis Huby Large Ensemble . The Ellipse
Régis Huby Large Ensemble . The Ellipse
OUI ! CultureJazz

Certes, ce disque a déjà été chroniqué dans nos pages par Yves Dorison (lire ici...) mais je ne pouvais pas évoquer les grandes formations sans citer à nouveau le Large Ensemble de Régis Huby avec son album The Ellipse paru pendant l’été 2023.
"Régis HUBY ne fait pas dans le bas de gamme, la récup’ et le recyclage. Lui, son casting a dû s’organiser autour de deux critères : le sens du collectif et la folle passion de la musique improvisée. Au final, quinze musiciens taille XXXXL du genre incontournables-pour-jouer-la-musique-d’aujourd’hui" écrivait ici Alain Gauthier pour CultureJazz en 2018 lors de la création de cette formation. Cet ensemble fait évidemment la part belle aux cordes mais de manière singulière avec violon, alto, violoncelle, deux guitares et deux contrebasses. Couleurs insolites garanties quand on y ajoute les vents, les percussions et les claviers de Bruno Angelini. On notera que Marc Ducret, guitariste aux débuts de l’ensemble a laissé sa place à Olivier Benoît. On se réjouit de retrouver ici l’ex-directeur de l’ONJ, toujours musicien mais désormais compétent en maraîchage et boulangerie ! Si je souscris totalement aux propos d’Yves Dorison, j’ajouterai un OUI pour faire bonne mesure : l’ensemble et son leader le méritent indiscutablement.

Miho Hazama – m_unit . Beyond Orbits
Miho Hazama – m_unit . Beyond Orbits

À nouveau un petit tour dans l’espace avec Beyond Orbits que Miho Hazama a composé à l’occasion du 10ème anniversaire de son m_unit en s’inspirant des recherches sur les exoplanètes.
Née au Japon, la musicienne se consacre essentiellement à la composition et à la direction d’orchestre. C’est ainsi qu’elle a pris la direction du célèbre Orchestre de la Radio Danoise (Danish Radio Big Band) en 2019 mais c’est aux États-Unis qu’elle a réuni cet ensemble sur des critères relationnels et affectifs : "J’admire tellement ces musiciens : ils font tous partie des personnes les plus inspirantes de ma vie" dit-elle. Des anches, une trompette, pas de trombones mais un cor, des cordes, un vibraphone et une section rythmique, on a bien là un ensemble peu conventionnel. L’écriture très travaillée donne à entendre une musique brillante, enlevée qui ne manque pas d’intérêt grâce à des orchestrations finement ciselées dans l’esprit du jazz mélodique d’aujourd’hui. Fidèle à sa réputation de qualité, le label britannique Edition Records nous propose là un beau disque, à tous points de vue.

Umlaut Chamber Orchestra . Zodiac Suite
Umlaut Chamber Orchestra . Zodiac Suite

Un nouveau passage dans les rayonnages si riches de musiques inventives du label Umlaut nous permet d’écouter la Zodiac Suite, fruit des recherches effectuées par Pierre-Antoine Badaroux à partir des archives de la pianiste et compositrice Mary Lou Williams (1910-1981).
Après avoir interprété sa musique pour grand orchestre avec l’Umlaut Big Band (Mary’s Ideas), il a décidé de s’attaquer à la version pour orchestre de chambre de la Zodiac Suite composée par Mary Lou Williams en 1945 mais jouée une seule fois à la fin de cette même année. Là encore, le travail acharné du musicologue (et saxophoniste), ici à la direction de l’Umlaut Chamber Orchestra, nous permet de découvrir toute la richesse et la singularité de l’écriture de Mary Lou Williams, musicienne afro-américaine qui n’hésitait pas ainsi à s’appropriér les codes et les formes des musiques "savantes" occidentales (blanches pour tout dire). On réalise ainsi qu’elle inventa le "Troisième courant" (Third Stream) plus d’une dizaine d’années avant que Gunter Schuller n’applique ce terme à sont travail de fusion entre musique classique occidentale et jazz. Sacrée Mary Lou ! Évidemment, cet album est chaudement recommandé !

SurDelSur Ensamble . Hernández-Sanjurjo-Nebbia
SurDelSur Ensamble . Hernández-Sanjurjo-Nebbia

Et on file maintenant en Argentine pour écouter un album qui fait écho au précédent. Le SurdelSur Ensamble, orchestre à cordes de 9 musiciens dans le registre classique/contemporain a passé commande à trois compositrices qui incarnent la vitalité du jazz et des musiques écrites/improvisées en Argentine aujourd’hui. On y trouvera deux pièces de la pianiste Pía Hernández (également soliste invitée sur la seconde), deux à la vocaliste Julia Sanjurjo (soliste sur la plage 3) et trois à la saxophoniste Camila Nebbia dont nous avons souvent salué le travail (soliste sur la plage 6). Si vous cherchez le swing et les envolées solistes le nez collé aux grilles d’accords alors, cette musique n’est pas pour vous. Par contre, l’auditeur curieux prêt à se laisser embarquer dans des mondes sonores insolites, toutes cordes tendues pourra écouter cet album et, peut-être, se laisser séduire. Signalons que nous devons cet album et tous ceux du label ears & eyes records à la curiosité de Matthew Golombisky, contrebassiste globe-trotter qui nous régale de ses trouvailles (à découvrir dans mes ribambelles).


  À la française

Steve Lehman - Orchestre National de Jazz . Ex Machina
Steve Lehman - Orchestre National de Jazz . Ex Machina
OUI ! CultureJazz

Frédéric Maurin, actuel directeur de l’Orchestre National De Jazz (en France) a eu la bonne idée d’inviter le saxophoniste américain Steve Lehman à s’emparer de l’orchestre pour concoter un OMNI [2] dont il a le secret. Ainsi est né Ex Machina, rencontre à trois puisque l’IRCAM [3] a été associé à l’œuvre pour joindre ses structures musicales électroniques à ce bel ensemble de musique acoustique et électrique. Conformément aux nouveaux modes de fonctionnement de l’ONJ, le casting de l’orchestre diffère en partie de celui des projets précédents afin de s’adapter au mieux à la musique imaginée par Steve Lehman. On notera d’ailleurs que cet album publié sur le label ONJ Records sort conjointement chez Pi Recordings aux USA et à l’international. C’est que Steve Lehman est aussi un des musiciens-phares de l’excellent label de Seth Rosner ! Belle opération en tout cas.
Et la musique dans tout cela ? Tout à fait passionnante, disons-le tout de suite. Conforme à la réputation de créativité et d’inventivité de Steve Lehman. Excellent saxophoniste et architecte musical à l’imagination fertile, il est habitué à la collaboration avec des musiciens en France comme en témoigne son projet Selebeyone avec le saxophoniste Maciek Lasserre entre jazz, rap et cultures africaines.
Pas de voix dans Ex Machina mais une superbe exploitation/exploration des timbres et du potentiel d’un orchestre qu’on sent entièrement acquis à la cause du leader invité. Le singularité du propos est liée à l’intégration des matières sonores de l’IRCAM. On va ainsi bien au-delà de l’invitation d’un musicien américain pour diriger un big band européen, ce qui est somme toute assez fréquent, en particulier chez nos voisins européens. Une belle synthèse entre jazz (oui, il est bien présent) et création contemporaine ouverte à l’improvisation (les solistes ont de beaux espaces d’expression). Une réussite humaine qui va bien au-delà de la machine : l’intelligence en plus !

Surnatural Orchestra . Après Z
Surnatural Orchestra . Après Z

Surnatural Orchestra invente une suite à l’alphabet avec Après Z... Sans revenir à A et repartir en boucle, ce collectif débridé s’évade pour échafauder de bric et de broc un univers musical qui n’appartient qu’à lui. Surnatural Orchestra se qualifie de "grand orchestre timbré". Est-ce à dire qu’il s’affranchit des codes et structures établis ? Ensemble de doux-dingues ? Oui, mais non en fait. La structure est souple et ouverte mais elle maintient l’équilibre de l’ensemble. D’ailleurs, côté équilibre, ils ont de l’expérience aux côtés d’artistes de cirque dans des spectacles à couper le souffle. En tout cas, il fédère de sacrées personnalités au caractère musical bien trempé mais à l’aise sur tous les terrains musicaux à l’image de Fabien Debellefontaine présent ici au soubassophone et saxophoniste baryton avec l’ONJ ci-dessus (notre Howard Johnson français ?). On notera que ce concert qui donne une belle idée de l’inventivité et de la diversité des flux musicaux qui traversent son répertoire a été enregistré en avril 2021 lors d’un concert au Studio de l’Ermitage (Paris) dans le cadre du Jazz-Club d’Yvan Amar pour France-Musique. À cette époque, le trompettiste Pierre Millet faisait encore partie de l’ensemble et lui offrait Pop Oslo qui est un peu le tube de ce disque (sur des paroles de Betty Jardin). Vous les avez ratés sur scène ou sur France-Musique alors, écoutez/achetez ce disque !
NB : ne manquez pas la chronique d’Alain Gauthier à propos de leur concert au Studio de l’Ermitage (Paris) samedi 4 novembre 2023 (ici...).


Régis Huby Large Ensemble . The Ellipse
Miho Hazama – m_unit . Beyond Orbits
Quincy Jones . Intégrale 1957-1962 Soul Bossa Nova
Steve Lehman - Orchestre National de Jazz . Ex Machina
Simon Rummel Ensemble & La Chorale Transcendentale . Singinging
Todd Sickafoose . Bear Proof
SurDelSur Ensamble . Hernández-Sanjurjo-Nebbia
Angelica Sanchez Nonet . Nighttime Creatures
Fabien Mary & the Vintage Orchestra . Reload
Œuf Big Band . Astro-Symphonie
Surnatural Orchestra . Après Z
Umlaut Chamber Orchestra . Zodiac Suite

  Tous les détails...

Les formations, références et liens à retrouver dans nos ribambelles d’albums sur CultureJazz.fr :

[1Cet enregistrement s’est déroulé à Villefranche-sur-Saône, dans le Beaujolais.

[2Objet Musical Non (encore) Identifié... et c’est très bien ainsi !

[3Institut de recherche et coordination acoustique/musique (plus connu sous son acronyme Ircam) est un centre français de recherche scientifique, d’innovation technologique et de création musicale, fondé par Pierre Boulez avec Michel Decoust... (source Wikipedia).