Nombre de disques qui paraissent ces derniers temps proposent de revisiter le répertoire de grands créateurs du jazz et au-delà. Panorama...
Dans l’univers du jazz se pose, aujourd’hui comme toujours, le problème du répertoire : jouer quoi ?
Quelles que soient les options esthétiques, les courants suivis, évités, inventés par les musiciens qui se réclament du jazz, on pourra, soit créer sa propre musique (composer), soit s’approprier celles des autres (interpréter, arranger), souvent les deux.
Bien sûr, les militants de la création spontanée, les improvisateurs-affranchis du codage écrit nous diront qu’ils n’en ont que faire. Encore que, inconsciemment ou non, explicitement ou implicitement, les influences, les traces des musiques entendues ou aimées sont sans doute là.
Dans l’abondante production discographique actuelle, on remarque une tendance à s’approprier, interpréter, réinventer un répertoire qui fait référence à des créateurs, des compositeurs qui ont laissé leur emprunte dans le temps. On pourra y voir la marque d’une époque où les créateurs peinent à ouvrir des voies nouvelles (les conditions sociales et économiques n’y sont pas pour rien) et le besoin de reprendre appui sur le passé en y puisant des ressources de re-création plus que d’interprétation en jouant sur les paramètres fondamentaux, l’esprit et la lettre. Une manière aussi de capter l’attention d’un public qui est aussi consommateur et a besoin de repères.
Dans la sélection que nous avons effectuée ici (des disques tous parus en ce début 2013), nous remarquerons deux tendances.
La plus conventionnelle, centrée sur un compositeur-créateur comme Charlie Parker ou John Lewis pour les jazzmen stricto sensu ou en périphérie du jazz avec des compositeurs-créateurs inclassables comme Jimi Hendrix ou Kurt Weill.
Plus surprenantes sont les démarches adoptées par les saxophonistes Raphaël Imbert et Francesco Bearzatti qui imaginent des rencontres, des confrontations qui tiennent parfois du télescopage, du carambolage ou du patchwork. Rencontre imaginaire entre Duke Ellington et W-A Mozart pour le premier, immersion osée de la musique de Thelonious Monk dans l’univers de la rock-music pour le second.
On ajoutera, un peu en marge de ce panorama, l’hommage d’Éric Le Lann à Chet Baker qui consiste en une reprise du répertoire familier du trompettiste disparu à base de standards puisque Baker était un interprète qui a transcendé un répertoire de standards et de thèmes fétiches et pas réellement un compositeur.
Musicien chercheur, Raphaël Imbert avait surpris lorsqu’il a créé en 2007-2008 le projet Bach-Coltrane.
Avec la complicité de ses amis de la compagnie Nine Spirit qu’il anime à Marseille, il tendait et empruntait une passerelle fragile en rapprochant deux compositeurs, deux univers portés par une intense vie spirituelle. Le disque vient d’être réédité par Zig-Zag Territoires/Outhere dans un coffret indispensable (3 albums fondamentaux de R. Imbert de 2006 à 2009 - Pile de Disques - avril 2013).
Poursuivant cette démarche, le saxophoniste-clarinettiste ose cette fois un rapprochement entre Mozart et Ellington. Certains ne manqueront pas de penser qu’il exploite ainsi un filon qui ouvre aux jazzmen les portes de la musique classique... Pourquoi pas et tant mieux ! Si ce n’est que de tels projets comportent le risque de ne pas correspondre aux attentes des diffuseurs en quête de catégories bien identifiables pour leurs programmations.
Pour Raphaël Imbert, les musiques de John Coltrane et de Jean-Sébastien Bach peuvent se caractériser par "le rapport à la mystique propre de ces deux musiciens, et à leur attachement à l’improvisation et la composition."
Pour Mozart et Ellington, il souligne une différence : "Dans le cas de Mozart et Ellington, c’est d’abord une même relation à la facilité musicale qui semble prédisposer leur approche artistique. Facilité d’écriture, prolixité de l’œuvre et du propos, virtuosité aisée, légèreté de l’écoute, presque trop parfois, au point que l’on peut, dans les deux cas, les soupçonner de mondanité, de superficialité, de cliché. Les musiques de Mozart et d’Ellington sont populaires et savantes, légères et profondes, faciles et hétérogènes ; elles impliquent différents degrés de lecture et d’écoute.".
Ces deux compositeurs d’époques bien différentes ont en commun leur appartenance à l’ordre maçonnique, on comprendra donc qu’il étaient portés par un profond engagement humaniste. ("Jazz et franc-maçonnerie" - R. Imbert chez A. Merlin - France-Musique 26/02/2013 à réécouter jusqu’en septembre 2013)
Voilà un projet effronté en apparence qui ouvre toutes les portes sans frapper et invite l’auditeur à pénétrer d’abord chez Ellington dans un esprit "années 20" puis chez Mozart pour un quintette avec clarinette joué de manière "classique" avant que n’arrive le saxophone soprano puis le ténor qui viennent papillonner pour agiter le bel ordonnancement de l’ensemble.
En passant de Mozart à Ellington et vice-versa, en mêlant jazz et musique classique, en collant des pièces musicales savamment sélectionnées, Raphaël Imbert poursuit avec bonheur son œuvre de rapprochement des cultures et des genres. L’arrangement de "Das Lied der Trennung" est révélateur. Le chant de Marion Rampal n’a rien de classique et le son écorché du saxophone est, comme toujours, référé au jazz et porte une dimension historique qui est la marque de Raphaël Imbert.
Un disque à la fois profond et léger, varié mais pas composite qui atteste d’un travail très approfondi de recherche et d’arrangement au risque de paraître un peu intellectuel peut-être mais la musique d’Ellington comme celle de Mozart ne sont pas banales et leur audacieux rapprochement est assez éblouissant.
Nous ne reviendrons pas sur l’analyse détaillée du dernier opus de Francesco Bearzatti avec son Tinissima Quartet, Philippe Paschel l’a fait (lire ici) et Yves Dorison a apporté l’éclairage d’un concert (A Vaulx Jazz 2013) pour en souligner la richesse.
"Monk’n’roll", l’intitulé est explicite à première vue mais la démarche est assez sophistiquée. À la façon d’un bernard l’hermite, chaque composition de Thelonious Monk vient s’installer dans la coquille, l’habillage, d’un "tube" provenant de l’univers du rock (on dira plutôt de la rock-music que du rock’n’roll stricto sensu). On n’est pas dans la même démarche que Raphaël Imbert mais le principe général comporte des similitudes : assemblage de compositions, de genres.
Ainsi, Green Chimneys adopte l’habillage si célèbre du Money de Pink Floyd ou I Mean You, celui d’Immigrant Song de Led Zeppelin... Étonnant et joué avec l’énergie désormais connue et si caractéristique du Tinissima Quartet qui, après s’être penché sur la vie militante de Tina Modotti puis de Malcolm X, se tourne cette fois vers Monk, musicien mystérieux plongé dans sous les les jeux de lumières parfois violentes du monde du rock.
On notera toutefois que le trompettiste de ce quartet, Giovanni Falzone s’était livré à un exercice assez proche dans le disque "Around Jimi") publié en 2010 (avec son groupe Mosche Elettriche). Il s’agissait de donner vie au mythe d’une rencontre (rêvée ?) entre Jimi Hendrix et Miles Davis. Une démarche qui nous avait semblé particulièrement intéressante... comme la plupart des projets auxquels est associé le trompettiste !
Puisque nous évoquions Jimi Hendrix (1942-1970), arrêtons nous sur le dernier opus du guitariste avignonnais Rémi Charmasson intitulé "The Wind Cries Jimi" (en référence à "The Wind Cries Mary" chanson hendrixienne qui figure dans cet album).
La musique et le jeu enflammé et révolutionnaire du Guitar-Hero a toujours fasciné les musiciens de jazz. On rappellera que Gil Evans, pianiste arrangeur et chef d’orchestre, enregistra l’album "Plays The Music of Jimi Hendrix" dès 1974.
Rémi Charmasson a sélectionné six compositions très représentatives de l’univers de Jimi Hendrix, une de Buddy Miles qui fut batteur et chanteur du Band of Gypsys de J.H. et, en conclusion et en prolongement, le "People Get Ready" de Curtis Mayfield, autre figure légendaire de la musique populaire afro-américaine.
Ces chansons écrites dans un esprit "pop-music" sont parmi les plus "composées" du répertoire du légendaire guitariste... pas étonnant qu’elle intéressent particulièrement un musicien désireux de les remodeler à sa façon tout en respectant l’esprit.
Les réussite de ce disque est, de notre point de vue, indiscutable. Le jeu du guitariste Charmasson reprend l’esthétique électrique du créateur Hendrix mais en se situant dans le contexte d’un quintet qui reste fidèle aux modes de jeu du jazz.
Une solide équipe de copains et copines qui ont l’habitude de travailler ensemble (Open Bal) mais aussi de s’exprimer individuellement dans des contextes très variés comportant toujours une large part d’improvisation. On ne s’attardera pas sur les qualités de Perrine Mansuy, toujours inspirée et limpide au piano qui se révèle redoutable à l’orgue et aux claviers. On saluera la jeunesse prometteuse du batteur Bruno Bertrand associé à Bernard Santacruz qui délaisse ici sa fidèle contrebasse pour une basse électrique qu’il apprivoise remarquablement.
Mais, il faudra remarquer tout particulièrement la prestation de Laure Donnat, chanteuse trop active dans "le Sud" pour qu’on l’entende ailleurs (dommage, heureux habitants de PACA !). "Elle a la voix pour ce type de répertoire, à la fois tendre et musclée" déclare Rémi Charmasson qui a laissé la chanteuse "se débrouiller avec le chant, c’est sa spécialité !". On retrouve bien là l’esprit de liberté qui caractérise le jazz et permet à chacun d’exprimer sa créativité et sa personnalité dans le collectif. C’est aussi ce qui donne sa force et son identité dans ce disque qui dessine un autre visage d’Hendrix et de sa musique (en adéquation avec l’image réalisée par les étudiants de l’École Supérieure d’Arts d’Aix-en Provence à l’intérieur du disque).
D’un guitariste à l’autre, nous avons particulièrement apprécié le nouvel album de Christian Escoudé qui se centre, cette fois sur la musique de John Lewis (1920-2001), pianiste et compositeur américain qui s’est illustré principalement avec le Modern Jazz Quartet dont il fut le directeur musical dès les années 50.
l’intitulé "Saint-Germain-des-Près" rappelle l’attachement profond de Lewis à la France et à sa culture. Il renvoie également à une image du jazz swinguant qui animait les nuits parisiennes des années 50-60.
Pour rendre hommage à un musicien qu’il a connu et avec lequel il a joué et enregistré ("Mirjana" 1978 - Ahead/Black & Blue), Christian Escoudé opte pour un quintet sans piano mais avec deux guitares, la sienne et celle de Jean-Baptiste Laya, sans doute un clin d’œil à la tradition manouche dans un disque subtil, raffiné et très chaleureux.
On retrouve avec beaucoup de plaisir le saxophoniste Lew Tabackin (né en 1940), musicien qui possède une fort belle sonorité au ténor et excelle à la flûte. Associé à Stéphane Belmondo (trompette et bugle, qu’on ne présente plus), il apporte de belles couleurs qui font varier les atmosphères de ce disque d’une plage à l’autre. Thomas Bramerie, irréprochable à la contrebasse fait ici équipe avec le légendaire Billy Hart, toujours prêt à donner le meilleur dans les projets auxquels il est associé.
Ce disque reprend sans aucune nostalgie des compositions souvent célèbres, toujours raffinées, au swing finement ciselé. L’interprétation qu’en donne Christian Escoudé est exemplaire d’intelligence et de respect envers le créateur car comme l’écrit Alain Gerber dans les notes de pochette : "Le savoir-jazzer exige qu’on interprète. C’est à dire qu’on se montre aussi loyal envers lui (...) que fidèle à soi-même".
Guitare encore et toujours sans piano. Cette fois, c’est Manu Codjia qui s’exprime (et comment !) sur la six-cordes. En compagnie de la saxophoniste alto Géraldine Laurent et du batteur Christophe Marguet, ils partent à la recherche d’un génie du be-bop par des voix inexplorées dans "Looking for Parker".
La formation pourra paraître insolite aux purs et durs du be-bop mais l’absence de basse et le trio avec guitare sont de plus en plus courants, l’amplification et le mode de traitement du son de la "six-cordes" permettent aussi d’exploiter des registres graves.
L’objectif de ces trois explorateurs aussi doués l’un(e) que l’autre est bien de donner une nouvelle interprétation de la musique que jouait le Bird. "Sans chercher à la détourner, nous avons eu simplement envie de la jouer au plus près du texte et au plus près de nous-mêmes" précise Christophe Marguet. Si la lettre est respectée (et avec quelle verve) dans le jeu d’une Géraldine Laurent vraiment éblouissante, l’esprit est celui d’une époque, la nôtre, qui aime le mélange des genres (Monk’n’roll, voir plus haut !) pour créer une nouvelle esthétique, haute en couleurs sur les bases solides et rassurantes d’un passé toujours vivant.
Ainsi, Moose The Mooche sonne à la manière de Steve Coleman, April In Paris se déroule dans une atmosphère flottante et délicate et Be-bop n’a rien perdu de sa vivacité avec le nappage électrique de Manu Codjia et le drumming fin et précis de Christophe Marguet pour soutenir une Géraldine Laurent très volubile. Shaw’ Nuff est traité sur une base rythmique qui nous emmène aux confins du funk avec une énergie très rock.
Un disque qui surprendra sans doute mais c’est bien pour cela qu’il nous enchante. L’heure n’est plus à la énième interprétation de Parker au pied de la lettre. La cage est ouverte et l’Oiseau s’envole.
Avec Kurt Weill (né en 1900 en Allemagne, mort en 1950 à New-York), on pense inévitablement à un pan très sombre de l’histoire du 20ème siècle. "Artiste maudit" pour le nazis qui put émigrer aux États-Unis en 1935, il a laissé une œuvre riche et difficilement classable entre musique "sérieuse" (opéras, œuvres orchestrales, pour piano...) et musique plus "légère" (les comédies musicales) qui a toujours traduit les préoccupations sociales, philosophiques et politique de l’auteur.
Certains se souviendront qu’au milieu des années 60, "The Sextet of Orchestra USA" formation dont le directeur musical était le trompettiste Mike Zwerin (avec Eric Dolphy entre autres) avait consacré un disque très intéressant à la musique de scène de Kurt Weill. On pensera aux disques que les trios Kikuchi/Peacock/Motian ou Kuhn/Humair/Jenny-Clark ont consacré à la musique du compositeur germano-américain.
le pianiste François Chesnel, bien connu du public bas-normand (et d’ailleurs, de plus en plus !) s’intéresse depuis longtemps à la musique de Kurt Weill. Depuis plus de cinq ans, cet amoureux du piano, musicien ouvert au toucher très fin, a constitué ce quartet avec le trompettiste Yoann Loustalot dont le jeu tout en nuances fait toujours merveille, le contrebassiste virtuose Éric Surmenian, un des meilleurs spécialistes de l’archet dans le jazz, et le batteur, fidèle complice des projets de François Chesnel, Ariel Mamane.
Après un premier disque paru en 2009 sur le Petit Label (enregistré en "live" en 2007), le quartet a pu enregistrer aux Studios La Buissonne en octobre 2011. D’excellentes conditions (et un magnifique piano mondialement renommé !) pour donner à cette superbe musique ses plus beaux atours. Après un peu de prospection pour trouver un label, c’est "Sans Bruit" qui a souhaité publier ce disque qui vient de paraître en ce début 2013.
L’entente dans le quartet est parfaite. La musique s’écoule avec beaucoup de pureté dans une ambiance souvent en demi-teintes, portée par le chant de la trompette (ou du bugle) que vient renforcer sur trois plages le cor de Victor Michaud. L’art de la nuance tient aussi dans les contrastes entre les compositions de Weill et celles de François Chesnel : le très tonique "Berlin" ou, plus romantique, "Il pleut" par exemple. Le travail d’interprétation est exemplaire car il conserve l’âme des compositions de Kurt Weill, leurs mélodies si singulières mais l’habillage, la mise en forme et en couleurs qui en est faite relève d’un vrai travail d’arrangeur.
Un disque qui pourra séduire un public assez vaste mais sans compromissions : il s’agit bien d’un travail de jazzmen et d’improvisateurs à l’esprit libre et ouvert.
Après Yoann Loustalot, un des fers de lance de la nouvelle génération des trompettistes français, Éric Le Lann fait partie désormais des musiciens d’expérience au passé riche de collaborations et de projets respectueux de l’esprit du jazz.
Il a décidé de se souvenir de Chet Baker, musicien qui composa peu mais fut un interprète à la personnalité tellement forte que les standards de son répertoire gardent sa marque dans les mémoires.
Nous ne ferons donc qu’évoquer ce beau disque qui vient de paraître sur le label Bee Jazz et dont Pierre Gros vous parlera plus en détails par ailleurs.
Raphaël IMBERT Project : "Heavens – Amadeus & The Duke" - Jazz Village SP 9570011 / Harmonia Mundi
Raphaël Imbert : saxophones, clarinette basse, piano (2) / Marion Rampal : chant / Thomas Weirich : guitares, platine / Simon Sieger : trombone, piano (1, 14, 18), orgue (18) / André Rossi : piano (4, 6, 8, 9, 10, 11, 15, 16, 18), orgue (18) / Pierre Fenichel : contrebasse / Jean-Luc Difraya : batterie, chant / Vussa Vequi : batterie (5) / Florent Héau : clarinettes // Quatuor Manfred - Marie Béreau et Luigi Vecchioni : violon / Emmanuel Haratyk : alto / Christian Wolff : violoncelle
01. Dancers In Love (Ellington) / 02. Such Sweet Thunder (Ellington) / 03. Quintette avec clarinette, K. 581 : Allegretto con variazioni (Mozart) / 04. Das Lied der Trennung, K. 519 (Mozart) / 05. Ethiopi-K23 (Imbert) / 06. My Love (Ellington) / 07. Les Dissonances, K. 465 (Mozart) / 08. Introduction (Imbert) - Heaven (Ellington) / 09. Zwei geharnischte Männer (Mozart) / 10. Black And Tan Fantasy (Ellington) / 11. A Cenar Teco (Mozart - M. Rampal) / 12. Praise God (Ellington) / 13. Man Came To Jesus (Imbert d’après Martin Luther King) / 14. Happy Go Lucky Local - The Beautiful American (Ellington) / 15. New World A-Comin’ (Ellington) / 16. Come Sunday (Ellington) / 17. Die Himmlischen (Imbert) / 18. Ave Verum Corpus, K. 618 (Mozart)
> Liens :
Francesco BEARZATTI TINISSIMA 4et : "Monk’n’Roll" - CAMJazz CAMJ7859-2 / Harmonia Mundi (parution le 12/03/2013)
Francesco Bearzatti : saxophone ténor, clarinette, électronique, voix / Giovanni Falzone : trompette, effets, voix / Danilo Gallo : basse électrique et acoustique, contrebasse, voix / Zeno De Rossi : batterie, percussion, voix, sifflet /
01. Misterioso / 02. Bemsha Swing / 03. Bye-Ya / 04. Green Chimneys / 05. Misterioso / 06. Trinkle Tinkle / 07. Round Midnight / 08. In Walked Bud / 09. Misterioso / 10. Brilliant Corners / 11. Straight No Chaser / 12. Crepescule With Nellie / 13. I Mean You / 14. Misterioso / 15. Blue Monk / 16. Criss Cross // Enregistré et mixé à Cavalicco (Udine - Italie) et janvier 2012.
> Liens :
Rémi CHARMASSON : "The Wind Cries Jimi" - AJMIseries AJM23 / Absilone – Socadisc
Laure Donnat : voix / Rémi Charmasson : guitare et arrangements / Perrine Mansuy : piano, Hammond B3, Korg SV1 / Bernard Santacruz : basse électrique / Bruno Bertrand : batterie /+/ Julien Gaillard : guitare solo sur 8
01. Little Wing (Jimi Hendrix) / 02. One Rainy wish (Jimi Hendrix) / 03. Burning of the Midnight Lamp (Jimi Hendrix) / 04. Voodoo Child (Jimi Hendrix) / 05. Wait until Tomorrow (Jimi Hendrix) / 06. Them Changes (Jimi Hendrix) / 07. The Wind cries Mary (Jimi Hendrix) / 08. People get ready (Curtis Mayfiled) // Enregistré au Studio Vega de Carprentras en avril 2012.
> Liens :
Christian ESCOUDÉ : "Saint-Germain-des-Près – The Music of John Lewis" -
Emarcy / Universal Music France
Christian Escoudé : guitare, arrangements / Stéphane Belmondo : trompette, bugle / Lew Tabackin : saxophone ténor et flûte / Jean-Baptiste Laya : guitare / Thomas Bramerie : contrebasse / Billy Hart : batterie
01. Midnight in Paris / 02. Django / 03. Delauney’s Dilemma / 04. Milestones / 05. Milano / 06. Saint Germain des Prés / 07. Concorde / 08. Mirjana / 09. La Ronde / 10. Skating in Central Park / 11. Afternoon in Paris
> Lien :
Manu CODJIA – Géraldine LAURENT – Christophe MARGUET : "Looking for Parker" - Bee Jazz BEE060 / Abeille Musique (parution le 25/04/2013)
Manu Codjia : guitare / Géraldine Laurent : saxophone alto / Christophe Marguet : batterie
01. Moose the Mooche (C. Parker) / 02. Laura (D. Raksin) / 03. Billie s bounce (C. Parker) / 04. The Gipsy (Billy Reid) / 05. Shaw Nuff (D. Gillespie - C. Parker) / 06. April in Paris (V. Duke) / 07. Be-Bop (M. Davis) / 08. Day Drums (C. Marguet) / 09. Night in Tunisia (D. Gillespie - F. Paparelli) / 10. Lover Man (J. Davis - Ramirez - Sherman) / 11. Red Cross (C. Parker) / 12. Hot House (T. Dameron) / 13. Out of Nowhere (Green – Hayman)
> Liens :
François CHESNEL Kurt Weill Project : "Le Voyant" - Sans Bruit sbr019 / www.sansbruit.fr (en téléchargement) + commande du disque "physique" via www.francoischesnel.com
Yoann Loustalot : trompette et bugle / François Chesnel : piano / Éric Surmemian : contrebasse / Ariel Mamane : batterie / Victor Michaud : cor sur 2, 6 et 10
01. Prologue (K. Weill) / 02. One and only (F. Chesnel) / 03. Salomon Song (K. Weill) / 04. Nana-s Lied (K. Weill) / 05. Alabama Song (K. Weill) / 06. Le voyant (F. Chesnel) / 07. Berlin (F. Chesnel) / 08. Arthur (F. Chesnel) / 09. Il pleut (F. Chesnel) / 10. Liebeslied (K. Weill) / 11. Epilogue (K. Weill) // Enregistré aux Studios La Buissonne à Pernes-les-Fontaines par Nicolas Baillard en octobre 2011.
> Liens :
Eric LE LANN + Nelson VERAS & Gildas BOCLÉ : "I Remember Chet – Tribute to Chet Baker" - Bee Jazz Bee057 / Abeille Musique
Éric Le Lann : trompette / Nelson Veras : guitare / Gildas Boclé : contrebasse
01. For Minors Only / 02. If I Should Care / 03. The More I See You / 04. I Am A Fool To Want You / 05. Summertime / 06. The Touch Of Your Lips / 07. Milestones / 08. Zingaro / 09. Love For Sale / 10. Angel Eyes / 11. Backtime
> Lien :
> Retrouvez la présentation des disques reçus à la rédaction, mois par mois dans "La Pile de Disques" de CultureJazz.fr