Au menu : Akalé Wubé, Sébastien Charlier, Giovanni Falzone, Frix, Karl Jannuska, Christophe Marguet, Portico Quartet, David Prez, Catherine Russell et Soledad.
Un beau bouquet de disques pour ce printemps 2010 avec des parfums très variés et assez typés dans l’ensemble.
On remarque l’arrivée d’un nouveau label prometteur : Paris Jazz Underground. Nous avons déjà repéré le trio Synapse (avec un OUI !), Voici les disques de Karl Jannuska et de David Prez.
Découvrez le casting du mois, par ordre alphabétique.
> ClapSon CS003 - distribution Mozaïc Music
Étienne de La Sayette : saxophones, flûtes, kalimba, orgue farfisa / Paul Bouclier : trompette, percussions, mélodica, orgue Philicorda) / David Georgelet : batterie / Oliver Degabriele : basse / Loïc Réchard : guitare
12 titres / enregistré en mars 2010.
Non, Akalé Wubé n’est pas un combo africain ! D’ailleurs, les connaisseurs auront rapidement répéré la moitié du groupe Frix (cf. ci-dessous) (Étienne de La Sayette, David Georgelet) à l’intérieur de cette formation de fondus des ethiopian grooves des années 60. Au répertoire, essentiellement des thèmes de "l’âge d’or éthiopien", aux racines du reggae, au confluent du jazz et du rock interprétés avec la fougue indispensable, une grande subtilité et beaucoup d’éclat par des instrumentistes de haut niveau qui ont peaufiné leur travail au cours de résidences au Lavoir Moderne Parisien. On remarquera tout particulièrement le travail sur les arrangements instrumentaux de chansons où la flûte se substitue à la voix. Typiquement atypique...
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> Alien Beats Records 09ABRSC015 - disponible sur www.sebcharlier.com
Sébastien Charlier (harmonica / wind controler) / Curt Bisquera (drums) / Alain Caron (basse)
Jean-Philippe Lajus (claviers / piano) / Nicolas Espinasse (guitares) / invité : Benoît Sauvé (flûte à bec)
10 titres (compositions originales et reprises) /
Alerte ! Le jazz-rock revival arrive. Avec ce nouveau disque sous-titré "Quand le passé se joue du futur", le petit Sébastien est devenu un sénior (habile effet de morphing sur la pochette high-tech) mais rien n’a changé : il a toujours son harmonica. Il possède aujourd’hui un CV costaud comme on peut le lire sur son site : "Maître de l’harmonica diatonique" qui a "développé une technique d’une précision redoutable, lui permettant d’aborder tous les registres, du Blues au Jazz, du Rock à la Fusion", en mettant toujours ses capacités musicales au service de sa sensibilité artistique.". Sans commentaires...
A l’écoute, on découvre une musique clinquante très datée (en cela, le disque est réussi), assez pauvre sur le plan mélodique et harmonique mais avec un son terrible sur le plan technologique. On cherche les traces d’originalité, de créativité, des parasites salvateurs qui pourraient nous réveiller sur des ondes à la fréquence métronomique, mais en vain.
Notons, pour les accros de la fusion, la présence d’Alain Caron, le bassiste québécois ultra-véloce et hyper-technique de feu UZEB... Les amateurs apprécieront, sans aucun doute mais pour nous, le jazz-rock, c’est bien du passé...
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> Cam Jazz CAMJ 7825-2 - distribution Harmonia Mundi
Giovanni Falzone : trompette, "electronics human effects" / Valerio Scrignoli : guitare / Michele Tacci : basse / Riccardo Tosi : batterie
01. Purple Haze (Jimi Hendrix) / 02. Electric Flies (G. Falzone) / 03. Fire (J. Hendrix) / 04. November 19th (G. Falzone) / 05. Manic Depression (J. Hendrix) /06. Mr Jimi (G. Falzone) / 07. Solar (Miles Davis) / 08. So What (M. Davis) / Foxy Lady (J. Hendrix // Enregistré à Milan en octobre 2009
Une rencontre fusionnelle entre Miles Davis et Jimi Hendrix, rêvée, fantasmée, idéalisée , c’est l’objet de ce nouvel album de Giovanni Falzone, "Around Jimi". Le trompettiste italien est fan de l’un autant que de l’autre, Miles et Jimi, Jimi et Miles. Sans tomber dans la fiction historique, Falzone reprend tout de même des éléments qui nous replongent dans l’esprit de la musique d’Hendrix : un trio électrique au son puissant où s’illustre le guitariste Valerio Scrignoli. Falzone investit cet espace avec toute sa créativité (remarquée dans le Tinissima Quartet de Francesco Bearzatti, entre autres...) jouant brillamment, usant d’effets, sans excès. Le disque s’ouvre sur une interprétation audacieuse de Purple Haze où se juxtaposent en arrière-plan les voix de Miles Davis et Jimi Hendrix. Il s’achève sur une version interstellaire de Solar (danse autour de la voix de Miles, encore) puis un assemblage très réussi de So What (M.D.) et Foxy Lady (J.H.). On notera à l’occasion que Falzone a choisi d’interpréter So What (avec quelques notes de Tutu) dans la déclinaison qu’en avait donné l’arrangeur et chef d’orchestre George Russell en substituant au thème célèbre une séquence très funky basée sur le solo de Miles dans la version originale. De bien belles idées !
Un excellent disque de la part d’un musicien remarquable à découvrir de toute urgence.
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> édition limitée ! : Petit Label PL 020 - distribution Les Allumés du Jazz
> édition digipack : Clapson Records CS002 - distribution Mozaïc Music
Étienne de la Sayette : saxophones alto et ténor, claviers, samplers / Cyrille Méchin : saxophone ténor, clarinette / Ivan Réchard : contrebasse, basse électrique / David Georgelet : batterie
01. The show was not good / 02. Acromegalia / 03. In Frix we trust / 04. Clinton Bugs / 05. Sex Toy / 06. Podema / 07. Fripo / 08. Nuga Ulo / 09. Va-y Yaourt // Enregistré en mai 2009
Entrez, mesdames et messieurs, le spectacle va commencer ! Vous allez entendre des choses étonnantes et vous vivrez le grand frisson qui fait peur et le rire qui donne des secousses entre les oreilles... Frix va vous frictionner les neurones, vous permanenter les sourcils, vous électriser les orteils. Ne manquez pas cette expérience unique mesdames, messieurs, il n’y en aura pas pour tout le monde, surtout si vous choisissez l’édition limitée sous pochette cartonnée, sérigraphiée, collée à la main du Petit Label !
Du jazz série B (C, D..., limite classé X ?) avec de hémoglobine plein les pavillons des saxes, une batterie tranchante qui ne vous évitera pas la strangulation à la corde de basse... Une expérience à couper le souffle (au moins !) grâce une joyeuse équipe de solides musiciens bigrement inventifs et impertinents comme des ados en folie. Derrière cette apparente dérision, on perçoit toute la qualité du travail d’un quartet soudé et inoxydable à écouter dès maintenant et à voir au plus vite !
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> Paris Jazz Underground PJU 002 - distribution CD Baby
Formation 1 - France (titres 1 à 7) : Sienna Dahlen : voix / Nicolas Kummert : saxophone ténor / Olivier Zanot : saxophone alto / Mathias Allamane : contrebasse / Pierre Perchaud : guitare // Formation 2 - Canada (titres 8 à 10) : Sienna Dahlen : voix / Joel Miller : saxophone ténor / Christine Jensen : saxophone alto / Fraser Hollins : contrebasse / Ken Bibace : guitare
01. As Far As the I Can See / 02. Nothingness / 03. Sundogs / 04. Gold Star / 05. Streaming / 06. Timbuktu / 07. A Whiter Christmas / 08. Snow In May / 09. Bittersweet / 10. Silent Jubilee // Compositions de Karl Jannuska - enregistré en 2009 en France et au Québec.
> Double chronique :
Ce disque a un charme indéfinissable. Ce n’est pas un disque "de batteur" ( et pourtant Karl Jannuska est un des meilleurs du moment ), c’est le disque d’un musicien qui prend de plus en plus de plaisir à composer (ça s’entend) la musique qui colle à son image : finesse, élégance, énergie maîtrisée. En fait, un disque assez zen dans l’esprit bien qu’il soit aux antipodes d’un son environnemental : il se révèle d’une grande richesse harmonique et mélodique.
Streaming est un ensemble de chansons superbement mises en valeur par la fluidité de la voix de la canadienne Sienna Dahlen (on pense au travail de Django Bates avec Josephine Linstrand). Le batteur canadien nous invite dans un univers entre pop-music et jazz, un alliance très naturelle du binaire et du ternaire. On se laisse séduire par la richesse des mélodies, la sinuosité des enchaînements harmoniques (les entrelacs des deux saxophones) et la finesse de la structure rythmique. En faisant se succéder deux formations, de part et d’autre de l’Atlantique, Karl Jannuska a relié sa terre natale (le Canada) et la France (où il s’épanouit en ce moment) et le tout se complète fort bien.
Un très beau disque qui se conclut avec une mélodie fascinante : Silent Jubilee... Que dire après le silence ?
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Un remarquable troisième album.
Quand l’un des batteurs les plus recherchés de sa génération sort un album, nous tendons l’oreille. Mais sera-ce un enregistrement de soli agrémentés par des musiciens de passage ? C’est généralement la question que l’on se pose spontanément. Rien de cela ici. C’est à un album éminemment original et personnel que l’on a affaire. À une formation qu’il pratique régulièrement (deux saxophones, une guitare et une contrebasse), Karl Jannuska ajoute la voix et le talent de composition de Sienna Dahlen, chanteuse canadienne qui, indubitablement, apporte un supplément d’âme à l’ensemble. Sur des mélodies simples, pas simplistes, son timbre, son léger voile, son placement, excellent dans l’art de la suggestion, de la retenue. Sienna Dahlen ne retient du chant que son essence. N’allez pas cependant croire qu’elle occulte le travail de musiciens qui la servent et portent sa voix. Ils sont bien là qui expriment leur talent et développent un univers harmonique feutré, où l’ensemble des compositions de Karl Jannuska et Sienna Dahlen s’épanouissent sereinement.
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> Le Chant du Monde CDM 161 - distribution Harmonia Mundi
Christophe Marguet : batterie, compositions / Sébastien Texier : saxophone alto, clarinettes / Bruno Angelini : piano / Mauro Gargano : contrebasse
01. Two hands for Eternity / 02. Enfin ! / 03. Les parades d’I / 04. Il est là / 05. What a glorious day / 06. L’attente / 07. Les heures / 08. La méduse // enregistré en 2009 -
"Buscando la luz une magnifique sculpture d’Edouardo Chilida tournée vers le ciel comme nous l’essayons tous de l’être" indique Christophe Marguet pour justifier le choix de l’intitulé de ce second album du Quartet Résistance Poétique. Il présente ce projet comme "une aventure musicale et humaine" à partager. Même s’il est le leader et l’unique signataire des compositions de ce disque, le batteur explique que "ce nouveau répertoire s’est construit progressivement, il s’est développé naturellement avec le temps, nous l’avons malaxé, transformé jusqu’au derniers instants de cet enregistrement.". Il s’agit donc d’un vrai travail collectif porté par une puissante volonté commune de défendre des valeurs artistiques fortes. Résistance Poétique, un audacieux assemblage de mots pour porter une conviction artistique profonde. Une force sereine qui transparaît dans la musique à la sensibilité assez latine (le jeu de piano lyrique et toujours inspiré du marseillais Bruno Angelini et des chaudes couleurs de la contrebasse de l’italien Mauro Gargano). Derrière ses cymbales et ses toms, Christophe Marguet tisse une trame rythmique d’une grande richesse pour soutenir le chant des anches de Sébastien Texier.
Un disque mélodique et sensible qui révèle une grande exigence pour porter un projet artistique qui vise l’excellence et parvient à son but.
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> RealWorld CDRW 174 - distribution Harmonia Mundi (parution le 22 avril 2010)
Duncan Bellamy : batterie, piano / Milo Fitzpatrick : contrebasse / Nick Mulvey : hang drums et percussion / Jack Wyllie : saxophones soprano et ténor, electronique
01. Paper Scissors Stone / 02. The Visitor / 03. Dawn Patrol / 04. Line / 05. Life Mask (Interlude) / 06. Clipper / 07. Life Mask / 08. Isla / 09. Shed Song (Improv No 1) // Enregistré à Londres en mai 2009.
Nés sous une bonne étoile... Ces quatre garçons dans le vent des musiques actuelles, très jeunes et sans doute talentueux ont su séduire les oreilles de Peter Gabriel qui leur a permis d’enregistrer cet album dans les ô combien célèbres studios d’Abbey Road à Londres !
C’est ainsi que Portico Quartet est aujourd’hui propulsé sur le devant de scènes réputées avec une musique qui ne peut pas cacher ses origines britanniques : à nos oreilles teinte la filiation avec les ancêtres de Soft Machine puis Hatfield & the North ou Matching Mole. Certes, le son est actuel mais il y a un goût pour des formes répétitives, des ambiances flottantes, un jeu de groupe d’une grande densité qui rappelle bien des souvenirs...
Une musique qui ne manque pas de charme et qui sait séduire sans sombrer dans la facilité. On attend de découvrir cette formation sur scène avec ses étonnants hang drums (instruments ressemblant à des steel-drums bombés vers l’extérieur : de belles sonorités venues de... Suisse !).
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> Paris Jazz Underground PJU 001 - distribution CD Baby
David Prez : saxophone ténor / Franck Amsallem : piano / Johannes Weidenmueller : contrebasse / Bill Stewart : batterie
01. New Life / 02. Too Late / 03. Illusions / 04. Believe / 05. Tis Autumn / 06. Missing You / 07. Joe // enregistré en 2004 dans le New Jersey (USA)
Un enregistrement de 2004 qui aurait pu rester dans un tiroir... Fort heureusement, avec une belle équipe de copains(et une copine), le saxophoniste David Prez a fondé le label Paris Jazz Underground et ce disque paraît aujourd’hui, presque six ans plus tard, avec la référence 001... Un beau début pour une série qui s’annonce passionnante (voir les chroniques : Karl Jannuska et Synapse...).
A cette époque, David Prez était parti à la découverte de l’Amérique et il y a fait des rencontres marquantes comme en témoigne ce disque à la formation transatlantique : rien moins que Mr Bill Stewart à la batterie, l’excellent contrebassiste allemand Johannes Weidenmueller et Franck Amsallem pour l’élégance et la fluidité du piano.
Le regretté Michael Brecker s’était montré très élogieux envers David Prez, lequel, d’ailleurs, à cette époque, ne pouvait masquer l’influence de son maître. On retrouve beaucoup de similitudes dans le phrasé et une manière bien reconnaissable d’enrouler de longues phrases de saxophone. A ce stade, la technique était déjà éblouissante et le saxophoniste a gagné en personnalité avec les années... Ce disque ne manquera pas de ravir les amateurs de swing moderne qu’on qualifierait aujourd’hui de post-breckerien. Recommandé !
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> World Village 468092 - distribution Harmonia Mundi
Catherine Russell : vocal / Mark Shane : piano / Lee Hudson, Neil Miner : contrebasse / Matt Munisteri - guitare, banjo / Brian Grice, Rob Garcia : batterie / John Alfred : trombone / Dan Block : saxophone, clarinette / Jon-Erik Kellso : trompette / Howard Johnson : tuba / Sara Caswell : violon / Rachelle Garniez : accordéon
01. Inside This Heart of Mine / 02. All the Cats Join in / 03. We the People / 04. Troubled Waters / 05. As Long As I Live / 06. November / 07. Just Because You Can / 08. Long, Strong, and Consecutive / 09. Close Your Eyes / 10. Quiet Whiskey / 11. Spoonful / 12. Slow as Molasses / 13. Struttin’ with Some Barbeque // Enregistré en octobre 2009 à New-York
Ça semble tellement simple de faire du jazz bien ancré dans la tradition, qui swingue et qui balance. C’est ainsi qu’on se laisse séduire sans résister par la chaleureuse aisance de Catherine Russell. Avec ce troisième album, la fille du pianiste Luis Russell (qui fut aussi le directeur musical et accompagnateur de Louis Armstrong dans les années 30) se consacre à un répertoire de standards avec quelques compositions plus récentes, toutes traitées à l’ancienne avec tout le savoir-faire moderne. Catherine Russell sait rester naturelle, elle semble chanter avec le sourire sans viser la performance... et pourtant : quelle voix ! Les atmosphères varient tout en restant ancrées dans un swing on ne peut plus authentique . Les solistes jouent avec conviction et la musique a fière allure.
Une mention particulière pour deux pièces : Spoonful et Slow as Molasses. On y retouve avec bonheur le tuba d’Howard Johnson [1] dans des orchestrations épurées qui rappellent les enregistrements et concerts de ce grand musicien avec Taj Mahal dans les années 70. Tuba et banjo, une association antique et délicieuse que Catherine Russell a su adopter avec une grande fraîcheur.
Du bon vieux jazz, jamais ringard, interprété par une chanteuse de grand talent. On en redemande.
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> Enja ENJ 9544 - distribution Harmonia Mundi
Manu Comté : accordéon / Jean-Frédéric Molard : violon / Alexander Gurning : piano / Patrick de Schuyter : guitares / Géry Cambier : contrebasse
01. Moon Mist | 02. Escualo (Piazzola) | 03. Memória E Fado (Gismonti) | 04. Tio ! | 05. Milonga Loca | 6. Oblivion | 07. Tango | 08. Geai | 09. Marche Royale & Danse Du Diable (extraits de l’Histoire du Soldat - Stravinsky) | 10. Adiós Nonino (Piazzola) | 11. Escales | 12. Concierto Para Quinteto | 13. Karaté (Gismonti) // Enregistré en concert à Bruxelles - 2008
Clôturons cette collection printanière avec une formation belge qui aime le raffinement des musiques savantes sud-américaines. Au programme, le maître Piazzola mais aussi le brésilien Egberto Gismonti ainsi que des compositions originales des membres du quintet qui, sur la base d’une solide formation classique, donnent une belle interprétation de ces thèmes à la charmante sophistication.
Soledad ravira donc les amateurs de tango et on remarquera une adaptation très réussie de deux extraits de l’Histoire du Soldat de Stravinsky. Singularité de cette formation : pas de bandonéon mais un accordéon (très belle prestation de Manu Comté) et une couleur plus neuve avec l’utilisation dans ce contexte de la guitare électrique.
Ce n’est pas "du jazz" (dans la forme), certes, mais on n’en est pas loin (dans l’esprit).
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© CultureJazz® - www.culturejazz.net® - mai 2010
[1] On n’entend plus assez, en Europe, ce magnifique musicien, spécialiste du tuba et du saxophone baryton (avec Gil Evans, par exemple). Il se fit remarquer en animant un formidable ensemble de tubas funky et créatif, Gravity, créée dans les années 70-80, cette fomation existe toujours. Avis aux organisateurs de tournées et de concerts !