Mario Stantchev New Trio

> Le Périscope, Vendredi 5 novembre 2010

Le Périscope recevait, le 5 novembre au soir, Mario Stantchev en solo d’abord puis en trio avec Didier Del Aguila et Roland Merlinc ensuite. Seul devant le clavier, le pianiste bulgare a proposé un savant mélange où les standards se sont mêlés à Janacek et aux compositions originales de l’artiste.

Toujours brillant, Mario Stantchev et son approche dynamique des 88 touches fascine toujours par sa virtuosité. Avec Didier Del Aguila à la basse électrique 5 cordes et Roland Merlinc derrière les fûts, entre ballade et rythmes groovy (voire funky), il a achevé lors du second set de séduire un public nombreux.

La prestation du batteur, notons-le, fut remarquable en tout point ; Roland Merlinc est assurément un grand batteur, juste, incisif, coloré, qui sait donner vie aux peaux. La reprise au rappel du « Killing me softly  » de Roberta Flack fut un plaisir supplémentaire. Au final, Mario Stantchev a démontré, comme à son habitude (et on ne s’en plaint pas), que les joies de l’approche transversale des genres ne nuit pas au jazz, bien au contraire, surtout quand les musiciens sont talentueux, ce qui était le cas ce vendredi soir. On regrette juste que Mario Stantchev n’enregistre pas plus car, à l’évidence, il a des choses à dire.

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