Le trompettiste suédois Anders Bergcrantz était invité conjointement par le festival des "Boréales" et "Jazz dans les foyers", le 20 novembre. Du très haut niveau !
> samedi 20 novembre – "Jazz dans les Foyers" - Théâtre de Caen - 17 heures.
"Jazz sans les Foyers" a fêté ses 30 ans le samedi 16 octobre 2010 et nous n’y étions pas, malheureusement ! Il y avait pour l’occasion le trio d’Alain Jean-Marie avec des invités venus pour célébrer la longévité d’une formule qui connaît toujours un succès remarquable. Le public, nombreux, attentif, respectueux ne manque jamais ce rendez-vous un samedi par mois pendant la saison du théâtre, d’octobre à avril (ou mai selon les années).
À défaut de concert anniversaire, nous avions noté sur l’agenda (de CultureJazz) la venue du trompettiste suédois Anders Bergcrantz, invité dans le cadre du "Festival Les Boréales", coup de projecteur annuel sur la culture scandinave en Basse-Normandie.
Anders Bergcrantz est présenté dans le programme comme "le plus grand trompettiste suédois et l’un des meilleurs trom- pettistes internationaux (il a reçu le prix « Jazz Musician of the year » et le « Django d’Or » dans la catégorie Jazz contemporain en 2009)". On demande à voir et surtout... écouter ! Avouons-le modestement, ce trompettiste ne fait pas partie de nos plus proches fréquentations...
Un petit tour de Toile nous apprend que ce suédois a réalisé son rêve américain en se produisant avec les plus grands mais cette fois, c’est à la tête d’un quartet suédois qu’il a donné quelques concerts en France.
Dès les premières mesures, le "tour de chauffe" du premier morceau, le public a compris qu’il avait affaire à une vraie "pointure", un musicien qui a su trouver sa place dans le cadre souple d’un jazz certes normé mais qu’il sait faire vivre avec une grande sensibilité. Cet homme respectueux et réfléchi n’a pas des accompagnateurs mais des complices et ce quartet réussit un bel équilibre entre les voix. On est vite conquis par la haute tenue de l’ensemble.
Un très beau concert qui a fait une large place aux compositions du leader (un savoureux hommage au mouvement du Slow Food, un clin d’œil sensible et sincère à George Harrison...) et s’est achevé sur une pincée de standards de grande classe intelligemment revitalisés.
Nous vous invitons à entrer un peu plus dans quelques moments de ce concert à travers une modeste galerie photographique...
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[1] Et on pense immanquablement aussi au regretté Dominique Voquer parti trop vite faire swinguer les étoiles... Michel Dubourg, alias "Dub" et Dominique furent longtemps complices dans ce projet et sur les ondes régionales de Radio-France.