Joëlle Léandre, sur les routes depuis quarante ans... Un entretien

Joëlle Léandre, vous savez, c’est cette artiste/musicienne que l’on se refuse à définir. Qui est-elle, où est-elle, d’où vient-elle ? Sur la route, ici et ailleurs. Et si l’on connaît un tant soit peu la contrebassiste elle est là où nous l’attendons, un endroit où liberté et maîtrise s’accordent et s’achoppent, un lieu dans le vaste monde des idées et des pensées où la surprise est de mise et ne manque jamais de nous surprendre. Poétique du refus de voir le monde comme on nous l’impose. Insoumise, en révolte contre le manque de révolte, contre les conservatismes moisis qui engendrent peurs et inhibitions et qui appuie là où ça nous remue. D’un seul tenant, vivre musique et vie, chercher sans nécessairement vouloir trouver et peu importe la réponse aux questions pourvu qu’elle engendre de nouvelles interrogations. Sois-toi, fais ton truc, be you, do it, go, sur la route…

Les origines

C’est une évidence je suis du sud, latine et provençale, un endroit de couleur et de feu, les gens y sont drolatiques, explosifs, un pays de soleil et d’excès. Je viens d’une famille très simple, prolétaire et travailleuse. Mon père avait deux jobs pour faire vivre ses trois enfants avec la maman à la maison qui faisait les enveloppes pour compter les sous. Cantonnier, il construisait les routes, à l’époque un travail manuel. Une première parenthèse ici, symboliquement ça fait quarante ans que je prends, que je suis sur les routes, terme que je préfère au mot carrière, je suis on the roads. Et puis le mardi, jeudi et samedi matin vers 4 heures il allait décharger des cagettes au marché. Je viens de cette famille magnifique, pas sans le sou mais avec peu de sous. Il y a eu ce moment à l’école, cette maîtresse qui me fait jouer du pipeau en plastique, j’étais peut-être douée, et du haut de mes huit ans, en rentrant, j’ai dit à ma mère «  je voudrais faire de la musique » elle m’a répondu « Quoi tu peux répéter ? » il y a eu un grand silence et elle m’a dit « c’est pas pour nous », ça tu entends c’est mon feu, ma politique, ma rage, ma basse, c’est mon radeau, mon totem, c’est ma gueule ouverte. Et effectivement au Conservatoire de Paris sur 1400 élèves on est 40 enfants de prolétaires, d’ouvriers. Ils ont eu cette gageure de dire « Et si on mettait Joëlle au conservatoire ». Dans cette famille simple avec peu de moyens mettre deux enfants, mon frère et moi au conservatoire c’est un sacrifice, il faut louer un instrument, payer des leçons particulières. Il y avait une culture à la maison mais pas celle-là, pas de piano pas de livres, d’où ma boulimie de lecture et de savoir. Ils m’ont inculqué cette ambition, cette force de faire, de devenir quelqu’un. Je viens de là, de ce parcours d’ouvrier rugueux, je suis consciente de cette difficulté. C’est comme pour les graves. Les graves, c’est en bas, c’est la cave c’est noir, alors on est attiré par le haut, la lumière, le savoir. Ça fait réfléchir à toutes ces hiérarchies, ces différences, ça m’a fait travailler.

Joëlle et la contrebasse

Un jour au conservatoire à Aix où j’apprenais le solfège, derrière une porte j’entends un piano. J’ai alors commencé sur un clavier en papier, en silence, cette aventure silencieuse dont parle John Cage, puis sur un petit piano et c’est l’accordeur qui a conseillé à mes parents d’inscrire mon frère dans la classe de contrebasse qui venait de s’ouvrir. Ils louent un instrument et je vois à 9 ans cette sorte d’objet, debout, non comme une poupée mais plutôt comme un personnage. Nous étudions mon frère et moi la contrebasse avec Pierre Delescluse un professeur extraordinaire dont je joue aujourd’hui l’instrument, d’une sévérité essentielle, d’un esprit et d’un humour rare. Un jour il me dit « termine tes études ici au conservatoire d’Aix, mais moi je serais toi je ne continuerais que la contrebasse parce qu’avec cet instrument tu vas avoir des copains, tu vas faire le métier, tu vas voyager, tu vas faire de l’orchestre, tu vas matérialiser, jouer ».

Joëlle et Paris…

Joëlle Léandre
Joëlle Léandre
© Marceau Brayard

J’ai présenté le conservatoire de Paris à 17 ans et demi, fait mes études avec Gaston Logerot et à 20 ans et demi j’avais fini. Le diplôme en poche tu fais quoi ? Certes tu es bon lecteur tu connais ton instrument mais tu finis dans un orchestre symphonique et tu enseignes, ce n’était pas ma position… Mais laisser une jeune fille de 17 ans et demi, fin des années soixante, monter à Paris avec sa contrebasse, la confiance de mes parents, ça m’a donné une liberté. Bien évidemment ça touche le politique, le social, la position de nombreuses choses qui m’ont questionnées : c’est quoi les graves ? La contrebasse instrument populaire, c’est quoi ? Pourquoi y aurait-il des instruments nobles et d’autres non ? Tout ça constitue mes questionnements qui sont sans fin. On vient de pays monarchiques où l’écrit a pris trop d’importance par rapport à l’oralité. Je suis toujours restée, non pas écorchée mais rebelle à ça, j’ai gardé en moi cette utopie de changer la société, ce questionnement très politique : pourquoi la basse est dans le fond et ne ferait qu’accompagner le pianiste, le sax ou la voix. L’artiste doit être subversif, il se doit d’être en avant sinon il devient institutionnel et tout en sortant des grandes académies il me semble que j’ai toujours eu un parcours hors la loi.

…La contemporanéité…

Mon université a été d’arriver à Paris dans les années 70 où tout le monde a débarqué. Tout était possible, du créatif partout, la danse, la littérature, la performance, le free jazz, la peinture, la poésie sonore, de suite j’ai été interpellée par mon siècle. J’allais au Centre Américain écouter, voir tout ce qui se passait, J’y ai entendu Bill Dixon en duo avec Alan Silva, Frank Wright, Frank Lowe, Rashied Ali, L’Art Ensemble of Chicago, Anthony Braxton, j’hallucinais, j’écoutais ça comme si je mangeais un gâteau, c’était ma nourriture, j’étais ravie. Je suis une enfant du live et beaucoup plus du free jazz que du jazz-jazz. Il y avait cette jubilation, cette énergie, et après, tu te rends compte, j’allais finir de travailler mes concertos saucissons au conservatoire. Cette sorte de chaos, cette créativité entre le classique et cette contemporanéité, pas seulement musicale mais aussi littéraire m’a toujours attirée et c’est toujours ainsi. En 1972 j’adhère à ce premier groupe L’Itinéraire de musique contemporaine, j’étais heureuse de découvrir enfin des partitions pour mon instrument, ça m’a aéré l’esprit, les doigts. La contrebasse se positionnait enfin autrement. Au travers de toutes ces rencontres beaucoup de choses m’ont interpellée, je les ai mises dans cette grosse boîte. C’est peut être ma symbolique, ma poétique.

…La musique improvisée, le jazz…

Je revendique le fait d’être contrebassiste arco, mais l’instrument a quand même sa reconnaissance grâce aux contrebassistes de jazz. Dès que je voyais un disque avec un contrebassiste sur la pochette je l’achetais, Paul Chambers avec sa petite roulette et sa casquette, Slam Stewart qui joue archet et chante, ce n’est d’ailleurs pas un hasard, va savoir, si je chante moi-même avec l’archet, ou Charles Mingus, Jimmy Garrison, Major Holley. Tous ces bassistes sont des protagonistes. J’ai une grande conscience de l’histoire de cet instrument. Il y a eu bien sûr Eddie Gomez, Glenn Moore d’Oregon, Barre Phillips, Dave Holland, Charlie Haden et beaucoup Jean-François Jenny-Clark. Il faut imaginer que dans les années 70 tout ça, le free jazz en plus, pour une femme ce n’était pas donné, qui plus est les musiciens français ne m’ont absolument pas entourée, rarement appelée. J’ai commencé à improviser seule chez moi, puis de suite il y a eu la rue Dunois et la scène du free jazz européenne : John Stevens, Derek Bailey, Tony Coe, Lol Coxill. J’ai commencé à jouer avec eux. Il y avait les concerts de Jean Rochard à Chantenay, on jouait avec Daunik Lazro, Raymond Boni, Annick Nozati et tant d’autres. Il faut dire que le jazz s’est aussi classifié, on l’écoute comme on écoute du Mozart avec toujours les mêmes formations, je n’ai jamais été là-dedans, je l’écoute mais j’ai voulu déroger à ces habitudes, la basse peut être autre chose que ce tandem avec la batterie. Elle peut être aussi lyrique, véloce, expressive, tout ça m’a intéressé, interpellé. C’est métaphysique, philosophique, existentiel, j’en suis tout à fait consciente. On a muselé la créativité dans tous les compartiments de la vie et ça je ne l’admets pas, ça concerne tout le monde et pas seulement les artistes. On a créé des hiérarchies et à ma manière j’essaie de les abolir, les transgresser, de les mettre à la poubelle. J’ai rencontré de tels musiciens qui jouent sans étiquette, c’est mon trésor et c’est seulement dans l’improvisation que j’ai pu donner un sens à ces rencontres.

Joëlle Léandre, Denis Charolles et Yves Robert - Le Triton, 22 sept. 2013
Joëlle Léandre, Denis Charolles et Yves Robert - Le Triton, 22 sept. 2013
© Florence Ducommun
© Florence Ducommun

…Les rencontres…

Comme le dit Derek Bailey, l’improvisation est une musique naturelle, elle vient de ce que tu vis, de ce que tu penses et traverses, de ce que tu manges et lis. En 76, je reçois une bourse américaine, vais à Buffalo, NWC aux Etats-Unis, ça m’a révolutionné, ma vie a changé. Ce départ est déclencheur, il est fondamentalement le miroir de ce que j’ai bâti. Durant cette même année, je file à New-York sonner à Bank Street, l’adresse de John Cage ; on mange, on boit, on parle de diverses choses et il me dédicace son concerto pour piano et orchestre ainsi que la partie de contrebasse. En même temps je vais downtown écouter les afro-américains, je reçois le plus grand coup de pied aux fesses de ma vie, je rencontre Fred Hopkins, Leroy Jenkins, Butch Morris et tant d’autres. Parfois ce sont des hasards mais il ne faut jamais dire non. À mon retour, je vais à Londres donner un solo, le directeur du festival me dit «  Peter Kowald veut faire un duo avec toi ». Jouer avec lui m’a ouvert les portes de l’Allemagne, il m’invite à Wuppertal et plus tard à Berlin où j’ai rencontré toute la scène de la free music et son label FMP, Alexander von Schlippenbach, Paul lovens, Conny Bauer et son frère Johannes récemment disparu, Baby Sommer. En 1977 ou peut être en 78 je vais écouter le FIG, Feminist Improvising Group à Paris à la Chapelle des Lombards [1]. Je vois et entend Irène Schweizer, pianiste, immense musicienne et Maggie Nicols. Irène est une protagoniste avec Derek Bailey et Peter Brötzmann de la free music européenne, c’était une des seules musiciennes à cette époque à être sur les routes, c’est un exemple. Sans oublier William Parker qui est pour moi d’une importance cruciale qui est alors le bassiste de Cecil Taylor, on se retrouve à Berlin, on joue ensemble et on enregistre. En 1980 grâce à la bourse française Villa-Medicis Hors Les Murs, je retourne aux Etats-Unis à New-York. Derek Bailey est là. Je le vois jouer avec John Zorn, Bill Laswell, Peter Brötzmann. Nous prenons contact, passons trois jours chez lui à jouer ensemble, à parler musique, de la vie, de l’Ircam, de Boulez, de l’Europe et il m’invite dans sa Company. La même année il me fait venir à Londres, à la BBC, pour jouer en trio avec Evan Parker. Tu comprends mon moteur, c’est d’être contrebassiste, de connaître mon outil, avec ça tu peux voyager partout. En 84, je donne un solo au Canada, j’apprends que Braxton veut jouer avec moi. Je te l’ai dit il faut toujours dire oui, Braxton c’était comme si Coltrane m’avait appelé. Dans ma tête je me dis « il est black il a le blues et moi va savoir j’ai mon blues à moi, ma blouse bleue… ». Il savait le coquin que j’avais fait de la musique contemporaine, que je lisais tout, il est arrivé avec trois tonnes de partitions. Il était tiraillé, d’un coté en Europe on disait « il est black, il n’a pas le blues » de l’autre aux USA « c’est un traître il joue la musique des blancs ». Il y a George Lewis qui reçoit une bourse de L’Ircam pour deux ans, il s’intéresse au son, à la technologie. Il invite Derek Bailey, Douglas R. Ewart, Steve Lacy, et moi. Steve Lacy qui beaucoup plus tard m’appellera pour jouer en duo à Bruxelles. Tu t’aperçois que chacun a une voix, un chemin qu’il trace. Je peux dire aujourd’hui que j’ai joué avec les plus grands musiciens de ma génération. Tout ça ce sont des fidélités, des fils que tu tires, des familles. J’ai toujours été dans cette aventure d’apprendre de l’autre. Intrinsèquement être improvisateur c’est être prêt à ne pas être prêt, tout peut arriver. La composition est faite pour être rejouée, l’improvisation est par essence unique, tu ne la retrouves jamais. Je suis caméléon, une gitane, l’improvisation est un risque c’est ma vision du monde.

Instrumentiste c’est quoi ?

Cette contrebasse, j’en ai fait un instrument soliste, on est peu dans le monde pour essayer de la positionner à même valeur que le violon le piano ou la flûte. Pionnière dans les années soixante-dix j’ai passé des commandes à des compositeurs et j’ai reçu plusieurs pièces solo. J’ai tout déconstruit avec cet instrument, son rôle, son positionnement, son répertoire, l’image de cette basse qui doit toujours accompagner, j’ai déclassé, j’ai déconné, j’ai détruit, j’ai cassé, j’ai débattu de cette représentation, mais pour déconstruire il faut travailler, je viens de là. C’est cette réflexion qui m’a fait aller vers le jazz. Il n’y a pas un seul jazzman qui ne soit instrumentiste, ils ont retrouvé cette trilogie que les musiciens des siècles passés avaient : instrumentistes, improvisateurs, compositeurs. Le jazz reste la seule musique créative où le musicien, l’instrumentiste prend ses responsabilités. Cette musique a toujours devancé, interpellé, provoqué, c’est une musique de culture, avec tous ces styles qui ont été créés depuis sa naissance, c’est leur musique. Dans la musique contemporaine tu as ta partition, dix répétitions et puis voilà tu te tais. Dans le jazz, il y a aussi de l’écriture mais c’est la seule musique qui te responsabilise, où le musicien face à l’œuvre prend la parole, il improvise. Ça questionne l’individu social, ça touche au politique, comment la culture est organisée, comment les hiérarchies sont faites. John Cage a travaillé autrement, il nous propose d’écouter et d’aimer tous les sons sans hiérarchies.

...Aujourd’hui...

C’est pour toutes ces raisons que j’aime aussi composer, écrire pour mon instrument et d’autres musiciens. Si je n’avais pas écouté les sonates et interludes de Cage puis par la suite l’IRCAM en même temps que Mingus, je n’aurais pas pu déconstruire pour reconstruire à ma manière. C’est un vrai chantier que je mène depuis 40 ans. L’improvisation a les mêmes ingrédients que la composition : structure, forme, répétions, mode, thème, motif, mode d’attaque, couleur. Je le redis, le souligne en rouge, tous les compositeurs du passé étaient instrumentistes improvisateurs. Je désirerais juste que l’on équilibre un peu plus les moyens que l’on donne parfois à des musiques, souvent muzack, où il y a cette facilité du commercial, du marketing, du look et de la rentabilité par rapport à des artistes qui bossent, qui bouleversent, qui dérangent qui provoquent et rendent peut-être les individus plus éveillés, un peu plus responsables de leur contemporanéité mais ça fait fuir, ça fait peur. Je ne fais pas de disques pour faire des disques, je le fais pour faire de la musique. Une musique de création avec des instrumentistes que je rencontre partout à travers le monde. C’est mon terreau qui est en constante ébullition et qui me fait être dans une fragilité, c’est réfléchi, voulu. Il n’y a pas un disque qui ne soit le miroir de ces rencontres uniques, d’une telle richesse, d’une telle complexité, cette trilogie instrumentiste - improvisateur - compositeur. Le nomadisme est aussi, intellectuellement parlant, un état qui fait que je suis toujours dans en état de curiosité, d’apprendre, de savoir ne pas savoir. Je n’ai pas trouvé, c’est un état poétique et politique chez moi.

…Demain…

Je suis perpétuellement ailleurs, au fond je me demande si je ne suis pas en perpétuel voyage, je crois en ça, en cette transversalité, ce sont mes rhizomes, mes plis et mes déplis comme nous l’explique si bien Monsieur Gilles Deleuze. J’ai autant appris d’un poème, de sa graphologie, d’un danseur, d’une peinture, d’un chat qui marche que d’une feuille qui tombe, on apprend de tout. Je crois beaucoup au chemin au sens taoïste du terme, ce n’est pas le but mais c’est le chemin qui compte. Au fond avec tout ça, ces questions, ces pensées, je me suis bien marrée, de tous ces ingrédients, j’en ai fait une bonne soupe…

…Mots de Joëlle…

Graves, gais, grinçants, guêpe, gitane, nomadisme, plis, déplis, contemporanéité, route, rhizome, rebelle, rencontre, apprendre, poétique, politique, symbolique, savoir ne pas savoir, voir, désapprendre, méandre, salamandre, Léandre, entendre.

Propos recueillis par Pierre Gros pour CultureJazz.fr - été & automne 2016.
Merci aux photographes de CultureJazz : Christian Ducasse, Marceau Brayard et Florence Ducommun.


Le coffret événement !

Joëlle LÉANDRE : "A Woman’s Work"

> Not Two Records / coffret de huit disques (à paraître prochainement - automne 2016)

Joëlle Léandre : contrebasse, voix / avec, Les Diaboliques, Mat Maneri, Lauren Newton, Jean-Luc Cappozzo, Fred Frith, Zlatko Kaucic, Evan Parker, Agustí Fernández...

Histoire d’un chemin qui compte…


Les prochains concerts - automne 2016 :

  • le 5 novembre, duo avec Jean-Luc Cappozzo - le Moulin a Jazz à Vitrolles (13)
  • le 8 novembre, duo avec Serge Teyssot Gay, D’Jazz Nevers, festival.
  • du 16 au 21 tournée en Angleterre en trio, Les Diaboliques, Irène Schweizer, Maggie Nicols
  • le 26 novembre solo à la radio de Brème, Allemagne,
  • le 28 novembre, concert 40 ans de route, avec Mat Maneri, Maggie Nicols et Christiane Bopp, Église St Eustache, Paris
  • les 2, 3 et 4 décembre, concert solo & workshop au WIM de Berne, Suisse.

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[1Chronique dans Jazz Hot N°355 (novembre 1978) par Françoise Buzelin, du concert du 14 septembre. Le groupe s’appelait à ce moment-là le Women Free Improvising Music Group avec Corine Liensol (tp, perc) ; Lindsay Cooper (ss, fl, oboe, basson) ; Angele Veltmeijer (ts, as, fl) ; Géraldine André (ts) ; Françoise Dupety (as, g) ; Irène Schweizer (p, dm) ; Georgie Born (cello, bg) ; Maggie Nichols (vo) (précisions fournies par Jean Buzelin. Merci à lui !)