QUENTIN BRAINE . What’s Beyond

Jazz Family

Quentin Braine : batterie, compositions
Charles-Eric Moreau : saxophones
Killian Rebreyend : piano
Romain Delorme : contrebasse
Marc Nègre : guitare

Voilà un premier disque qui ne manque pas de relief, à l’image de l’un de ses titres, ni de vigueur à l’instar de son protagoniste cycliste-globe trotteur par ailleurs de son état et dont les paysages invitent au voyage et à la rêverie.
Parallèlement à ses voyages sur deux roues , le batteur et compositeur Quentin Braine s’est constitué de solides bagages,aussi bien au JAM à Montpellier comme élève du batteur Joël Allouche qu’à la Drummer collective school de New York avant de poursuivre, son diplôme américain en poche, ses études au Conservatoire de Montreuil.
Aussi jazz et voyage font-ils bon ménage dans ce disque.
Et sans tapage, le batteur-voyaqeur associe une instrumentation classique à la liberté de chacun de ses compagnons de route de rêver sa propre partition.
Si la baguette et la pédale impulsent le rythme, défilent néanmoins des paysages sonores variés et contrastés dus aux précieuses et subtiles contributions, aussi bien du pianiste Killian Rebreyend que du guitariste Marc Nègre ou bien encore du saxophoniste Charles -Eric Moreau.
Bref, on joue collectif dans ce quintette emmené par Quentin Braine.


https://www.facebook.com/people/Quentin-Braine/100011871978770/?locale=fr_FR


  ADRIANO TORTORA TRIO . Galatea

Sedajazz Records

Adriano Tortora : piano, compositions
Alessandro Cesarini : contrebasse
David Gadea : percussions

Invités !
Marc Bullon, Santi Pelaez, Javier Vercher

Après un premier disque « Choret » non distribué en France, le pianiste italien récidive avec brio dans son tout nouvel enregistrement « Galatea » dont le titre s’inspire du tableau de S.Dali « Galatéa des sphères », hommage bombardé d’atomes à sa femme Gala et à la nymphe marine Galatée .
« Cholet » le disque mais aussi le titre phare de l’une des compositions du pianiste laissaient entrevoir cette connexion du classique avec le jazz …avant que la fusion ne s’opère au profit de rythmes latino.
On garde les mêmes musiciens(?) et les mêmes influences pour ce « Galatea » enregistré en Espagne et on ajoute quelques invités. C’est ainsi que le saxophoniste, nouveau venu, Javier Verger apporte à l’occasion de deux titres un souffle à la fois plus swinguant et plus free.
La musique d’ Adriano Tortora au sein de ses propres compositions perd peut-être un peu en légèreté latine ce qu’elle gagne en densité et en dynamisme, sans jamais se départir d’un solide sens de la mélodie.
Ce pianiste diplômé du Conservatoire de Rome en piano jazz mais aussi étudiant à Valence devrait pouvoir poser sans mal ,du haut de ses 29 ans, un pied dans paysage le jazzistique français, dans le cadre de ces allées et venues entre l’Espagne et l’Italie.
« Galatea » constitue, en tous cas, une belle carte de visite.


www.adrianotortora.com


  LAURENT SALZARD . Mundo

Produit par Laurent Salzard

Laurent Salzard : basse, compositions
Minino Garay : batterie, percussions
Cédric Hanriot  : piano
Yann Cléry : flûte

On peut aussi trouver son inspiration dans l’immobilité et le voyage immobile se révéler alors une source d’inspiration. Il en va ainsi des compositions du bassiste Laurent Salzard et son disque « Mundo » avec pour mot d’ordre « Un monde , quatre univers »
Les musiques du monde ,il suffit de les écouter pour s’en imprégner et créer son propre monde musical.
Latines ici, africaines là ou bien encore indiennes, les origine des compositions sont multiples et pour l’auditeur l’occasion d’apprécier cette variété des univers proposés par chacun des titres sous influence.
C’est à la flûte de Yann Cléry que revient le mérite de faire bouger les lignes mélodiques et rythmiques.
« On y va », tel est le titre programmatique de cette invitation au voyage qui se conclut en beauté par une ultime escale au Mali.

Laurent Salzard sera en concert le 28 mars prochain au Studio de l’Hermitage


https://www.facebook.com/laurentsalzardtimekeeper/


  MINIMAL ORCHESTRA . Lift Off

I.O.T Records

Tom Terrien : claviers, machines
Pierre-Jean Trouette : contrebasse, basse
Thomas Koenig  : saxophone
Nicolas Algans : trompette
Florent Hortal : guitare

Placé sous le signe de l’électro-rock, le second disque du Minimal Orchestra explore de nouveaux espaces musicaux de par ses compositions certes mais aussi par la contribution de nouveaux musiciens. C’est ainsi que la coloration jazz est avant tout le fait du trompettiste Nicolas Algans.
A l’origine ils étaient deux ,Tom Terrien aux machines et claviers et Pierre-Jean Trouette à la contrebasse pour un premier disque, »Laïka’s take off » en hommage au premier voyage dans l’espace de la chienne Laïka ,en 1957. Dorénavant ils sont cinq dans ce Minimal Orchestra pour ce retour sur terre avec « Lift off ».
Loin de limiter l’horizon musical ,ce retour est l’occasion d’explorer de nouveaux territoires. Beaucoup de recherches de sonorités dans ce second disque. Les machines de Tom Terrien invitent souvent aussi bien au voyage qu’au rêve. Il y a parfois du Gabriel Yared dans l’air.

En tous cas, retour sur terre du Minimal Orchestra pour un concert parisien en mai prochain dont la date reste à préciser.


https://minimalorchestra.bandcamp.com/album/lift-off